100 ans de cinéma d'horreur

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Le passage des âmes spectrales est bluffant et toujours saisissant. Toutes les scènes colorisées sont peintes par Madame Thuillier et son équipe (comme pour tous les Méliès en couleurs).

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Le film aborde une histoire dure envers son protagoniste avec une légèreté étonnante. On sent que Georges Méliès prend du plaisir à lancer tous ces effets sataniques contre son héros, effets plus maîtrisés que jamais. Les images et décors sont encore une fois somptueux et uniques pour l'époque.

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Toute première adaptation du roman du même titre. Celle-ci se démarque des adaptations plus connues par son monstre, qui n'a jamais semblé aussi humain dans ses gestes et ses paroles. Le film jouit aussi de certaines idées de mises en scènes peu courantes pour l'époque, comme le coup du miroir ou bien encore la création du monstre (vidéo à l'envers d'un cadavre factice que l'on brûle).

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Adaptation de la première partie de la très célèbre divine comédie de Dante Alighieri, racontant la quête de Dante au sein des enfers.
Le film marque par son très grand respect de l'oeuvre original, et par ses décors au combien impressionants. En effet, Adolfo Padovan met en oeuvre des moyens à peine imaginables pour réaliser un film à cette époque.
A regarder en écoutant l'album The Place Where the Black Stars Hang de Lustmord !
(Excellent lien pour prolonger l'expérience : https://www.alpacaprojects.com/inferno/en/)

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Seconde adaptation du célèbre roman, suite au film de 1908 d'Odis Turner, film aujourd'hui introuvable et considéré comme perdu. Ici, Lucius Henderson décide de retirer le twist du livre et se concentre uniquement sur le Dr. Jekyll, la transformation est ainsi expliquée dès le début du court-métrage. Le film comporte plusieurs bonnes idées de mises en scène, comme la transformation du docteur, avec un cut lorsque celui-ci se transforme en monstre (dans le style de Méliès) et avec un fondu lorsqu'il redevient un homme (on retrouve l'opposition brute/douceur).

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Adaptation de deux œuvres d'Edgar Allan Poe, ce film démontre tout le génie de D.W Griffith. Tant dans le montage que dans la mise en scène, bien supérieurs aux films de cette même époque. Le film début par une première demi-heure assez lente, pouvant laisser le spectateur en retrait, avant de plonger lentement dans les méandres de l'esprit humain et de la conscience, avant de se clôturer par un twist, qui pourra ne pas plaire à tout le monde.

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Dernier film de Nino Oxilia, réalisateur Italien mort à seulement 28 ans, ce drame faustien se démarque de par ses symboliques, sa musique et sa mise en scène. Après une première partie plus lente et plus classique, le film accroche son spectateur sur ses quinze dernières minutes grâce à ses idées de plans et ses thématiques.

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Le film qui a inspiré une quantité de films de noël, A christmas Carol, Scrooge, etc... Ainsi que de nombreuses scènes désormais culte, la plus connue étant bien sûr la scène de la hache dans Shining.
Sorti au tout début des années 20, Victor Sjöström s'est imposé comme l'un de pionniers du 7ème art, l'un des premiers à imposer une maîtrise si forte de son matériel et de la technique cinématographique, aux côtés d'autres génies comme Murnau ou Griffith.

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Principale source d'inspiration pour le "Bal des Vampires" de Roman Polanski, ce film mêle les dialogues parlés et la narration muette avec des cartons. Il maintient une tension constante grâce à une bande-son angoissante et joue avec les ombres et la lumière pour créer une atmosphère étrange. S'inscrivant dans la lignée de l'expressionnisme allemand, il aborde des thèmes sombres comme la peur et la mort, mais son rythme lent et son huis clos peuvent rendre le visionnage un peu laborieux.