Après avoir conquis, à moult reprises, l’antiquité tardive, le Japon médiéval et le l’Europe du XIXe siècle, Step Junior s’est lancé à l’assaut de l’univers. Je lui cède la plume.
Stellaris est un jeu de SF. Le contexte est le début d'un âge spatial sur une planète de notre constellation. Le jeu est un jeu de gestion et de stratégie fondé sur un postulat simple : si on s’appuie sur le fait que nous ne sommes pas seuls dans l’univers, quelles formes prendront les contacts que nous aurons avec les autres peuples ? Stellaris simplifie énormément ce que serait la réalité, mais c'est la dimension que les développeurs ont voulu créer : une exploitation des ressources de l'univers par un certain nombre de nations ayant atteint l'âge spatial. Le jeu se divise en cinq thématiques principales : économique, diplomatique, militaire, social et politique.
Vous comprendrez que la dimension militaire est beaucoup moins importante que dans la plupart des jeux de stratégie classiques. Les deux tiers du temps jeu sont consacrés à la gestion des paramètres politique/diplomatique/sociale et économique. Bien sûr, tout dépend de votre stratégie ; personnellement, j'estime que ma gestion du militaire ne représente que 40 % de mon temps de jeu, ce qui est beaucoup moins que les jeux de la série Total War par ex.
J’apprécie ce jeu car on s'y sent beaucoup plus libre que dans les jeux de stratégie habituels ; qui sont, vous l’avez compris, mes jeux de prédilection ; car la carte est immense et la nation que l'on contrôle est très malléable. En revanche, le jeu est vite ennuyeux si le joueur ne prend pas une posture agressive, qui sera, rapidement, indispensable. Quand un joueur arrive en fin de partie, il sera confronté au « raz-de-marée xéno », il lui faudra dominer un territoire suffisant pour posséder les ressources nécessaires à la lutte finale. Par ailleurs, les IA peuvent vous assister dans votre lutte, mais elles ne seront que rarement suffisantes pour contrer un ennemi dont la force est bien supérieure. Je vous aurai prévenus.