"Wonder Woman 1984" commençait bien. Il parvenait à ne pas être une simple suite mais à proposer un scénario un peu différent qui le singularisait à la fois en terme de narration et de ton.
Exit la gravité et le sérieux des années 40 en Europe et bienvenue à l'insouciance et à la mode des années 80 aux États-Unis.
On partait donc sur un ton plus léger, avec de nouveaux personnages assez intéressants et une quête proche d'un Indiana Jones.
Le film baissait en qualité seulement quelques instants, lorsque Diana Prince enfilait son costume de Wonder Woman.
Là, les effets spéciaux faisaient cheap, la musique (belle au demeurant) était bien trop présente et le personnage principal devenait porteur d'un message assez lourd.
Puis vint la deuxième moitié du film durant laquelle Wonder Woman se fit plus présente. Et c'est le drame.
Les scénaristes prirent alors leurs gros sabots pour dire aux spectateurs : "La morale c'est bien". Et si vous ne le compreniez pas, on vous soulignait le message à l'aide de la musique.
Aucune subtilité dans le message.
Et puis, les scénaristes enchaînèrent alors des incohérences monstres, si bien que l'histoire reposait sur des présupposés abérrants. (
il suffirait d'un seul être dans le monde qui refuserait de renoncer à son voeu pour que le plan capote ... Et même les terroristes renoncent à leur voeu !!
).
La fin devint du grand n'importe quoi. Comme si les scénaristes n'avaient pas su comment terminer leur histoire et étaient partis en improvisation totale.
Du coup, les acteurs étaient eux aussi en totale roue libre.
Ça ne mérite pas un Razzie Award pour autant parce que la 1ère partie était plutôt bonne mais quel dommage !