Preux qui restent
6 ans après l’assez raté Downsizing, Alexander Payne revient sur un terrain plus familier, où il sera question de portraits empathiques d’êtres un peu cabossés par l’existence. Dans The Holdovers...
le 14 déc. 2023
35 j'aime
1
Paul Giamatti, je l'aime bien. Il est encensé par la critique et globalement inconnu au yeux du public international, mais je trouve que la critique a raison : c'est un très bon acteur. Toujours agréable de le voir à l'écran.
Dans ce film, il joue très bien le rôle d'un professeur un peu pédant. Sa relation avec son étudiant rebelle est invraisemblable, une liberté lyrique est accordée à leurs dialogues et leur relation pour qu'elle ai l'air attachante alors qu'elle ne l'est pas particulièrement. Le professeur répète des références au Péloponnèse et à Carthage et ensuite explique ce que c'est - autant pour ses interlocuteurs que semble-t-il, pour le public, qui semble être pris pour un imbécile. Le film est bien fait - les couleurs brunes et les chansons de Noël s'assemblent pour donner un image classique et rassurante. Paul Giamatti est agréablement pathétique. Malgré tout, il ne se passe rien dans ce film - il n'y a pas de hauts, pas de bas, pas de vrais moment de tension - du début à la fin c'est un sentier battu. C'est un de ces films un peu tristoune qui veut montrer un cliché de vie bref et irrésolvable, mais au final, sans grand intérêt si ce n'est pour regarder Giamatti avoir un strabisme et être détruit par la vie. Au fond, je pense que ce n'était pas assez réaliste pour être vraiment touchant, mais pas assez loufoque pour être vraiment drôle, donc ça flotte dans une autre sorte d'entre-deux insatisfaisant.
-1 point pour la scène débile où l'étudiant se fait embrasser par un fille à la fête de sa tante pour aucune raison particulière, parce que c'est aussi crédible qu'un sapin de Noël à la Mecque.
Créée
le 17 mars 2024
Critique lue 6 fois
D'autres avis sur Winter Break
6 ans après l’assez raté Downsizing, Alexander Payne revient sur un terrain plus familier, où il sera question de portraits empathiques d’êtres un peu cabossés par l’existence. Dans The Holdovers...
le 14 déc. 2023
35 j'aime
1
Hal Ashby, ce réalisateur américain qui a été à son sommet lors des années 1970. Oui, symboliquement, sa carrière de cinéaste a débuté en 1970, par The Landlord, et sa dernière réussite, Being There,...
Par
le 14 déc. 2023
31 j'aime
10
Au risque d'apparaître comme un cuistre, je démarre par cette généralité : pas de bon film sans 1. un bon scénario mettant en scène des personnages pleins de caractère, qui ont en eux de quoi faire...
Par
le 24 déc. 2023
21 j'aime
5
Du même critique
Suite de clichés avec une direction artistique techniquement bien réalisée, mais terriblement ennuyeuse. L'impression de regarder un trailer qui dure 3h et qui ne veut pas commencer à être quelque...
Par
le 11 nov. 2021
50 j'aime
Je n'ai pas pour habitude de comparer les films avec les romans dont ils sont pompés mais par malheur j'ai lu la nouvelle de 20 pages dont est issu ce film il y a à peine 2 mois. Quelle erreur. La...
Par
le 18 juin 2022
23 j'aime
2
Ca commence avec le cliché de la bonnasse française, bien dégueulasse : l'actrice principale est une étudiante blonde à l'air vaguement anorexique et demeurée, arborant cet air d'ingénue qui regarde...
Par
le 11 sept. 2022
20 j'aime
2