Preux qui restent
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Un film qui ne me disait pas grand-chose, mais je me suis laissé tenter par les recommandations. Et effectivement le film ne paie pas de mine, mais il est vraiment mignon et touchant, il n'en fait pas des caisses, avec ses personnages simples, mais non manichéen. Le film a son petit côté rétro, notamment dans son générique, avec ses effets de VHS, ou dans le ton et l'esthétique globale, rappelant les teen movies états-uniens des années 80 (comme ceux de John Hughes). Les scènes tiennent parfois en longueur, mais sans jamais s'éterniser.
Nous avons un beau casting, on y découvre Dominic Sessa, jouant Angus, tourmenté par sa solitude, qui a une bonne alchimie avec son prof, joué par Paul Giamatti, que je connais assez mal, mais que j'apprécie beaucoup ici, et c'est tout l'intérêt du film. Son personnage, à la fois dur et méchant, mais aussi bienveillant et aidant. C'est un homme avec des principes, qui peut sembler très protocolaire et froid, mais qui reste passionné par ce qu'il fait et ce qu'il aime (au point d'offrir son livre préféré à tout le monde). Une personnalité qui peut paraitre contradictoire, mais qui parait d'autant plus réaliste. Sa manière de parler de ses problèmes, notamment corporels, est toujours expliqué très rationnellement, comme la triméthylaminurie ou l'hyperhidrose, et il a toujours le sens de l'anecdote, notamment en rapport avec l'histoire grec, ou sur le père Noël turc.
Bref, c'est une fable de Noël presque classique, mais subtilement bien écrite, avec des personnages touchants, qui possèdent une histoire et une philosophie plus profonde qu'ils ne le transparaissent dans un premier temps. Le personnage de Paul, joué par Paul Giamatti, m'a étonnement marqué, un personnage qui n'évolue pas vraiment durant le film (quasiment), mais qu'on apprendra à connaitre, à le dé-manichéiser, en découvrant sa façon de vivre presque peu commune.
(Vu le 29 décembre 2023 en VOSTFR au cinéma)
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Créée
le 31 déc. 2023
Critique lue 11 fois
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