Asitcots-pêche
C’est avec une certaine malice que Verhoeven débute son deuxième film, dans cette délicieuse période hollandaise durant laquelle il affirme sans complexe aucun ses obsessions et sa patte si...
le 15 sept. 2015
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Portrait d'un sale gosse irrévérencieux (le Gégé des Valseuses n'est pas loin !) , contestataire de l'ordre social établi, libertaire dans les limites de ses intérêts libidineux, en bon phallocrate accessoirement romantique, qui sera symboliquement sanctionné pour ses instincts possessifs, dominateurs. Le film est traversé par une énergie franche, spontanée, hardcore. Vision radicalement naturaliste de l'existence mais exprimée avec de gros sabots, de manière lourdement mélodramatique. On peut toutefois déceler davantage de subtilités en cherchant bien, mais ça reste discutable*. Satire qui manque un peu d'inspiration mais ne manque pas de charme dans ses excès.
(*) on est tenté de percevoir le cancer fatal d'Olga comme une réponse castratrice à la tyrannie qu'aura exercé Erik, faisant d'elle sa chose. Mais ce serait oublier qu'Olga quitte son compagnon pour un riche américain, donc pour des raisons vénales, matérialistes, antithétiques du monde d'Erik, bohème dans l'âme.
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Créée
le 28 avr. 2024
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