Antisocial
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On peut aimer ou pas "Trust Me" (moi, j'ai adoré...), mais il est indéniable que Hal Hartley - nouvelle coqueluche de la critique française - est en train de créer son propre univers de cinéaste (à la manière d'un Woody Allen, auquel on peut le comparer par paresse intellectuelle...). Tout en se plaçant dans l'univers de la classe (très) moyenne et en explorant les clichés habituels du soap opera, il met dans la bouche de ses personnages de véritables truismes désespérés et les filme comme Godard savait si bien le faire dans les années soixante : avec une légèreté et une rapidité enchanteresses. Mais c'est finalement l'extraordinaire arbitraire qui régit les situations, bien loin des conventions narratives, ou simplement psychologiques, du cinéma mainstream qui font de "Trust Me" une expérience aussi rafraîchissante : la gifle qui tue restera sans doute longtemps l'une des ouvertures de film les plus culottées qui soient ! [Critique écrite en 1992]
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Créée
le 9 févr. 2015
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