Un troisième opus savoureux

Pour me préparer à Toy Story 4 qui sort ce mercredi au cinéma, il a fallu que je termine mon revisionnage de cette trilogie si culte, celle qui marqua l'enfance d'énormément de personne au point de devenir un véritable phénomène culturel. En 2010, les jouets prenaient vies pour la troisième fois et tout le monde s'attendaient à un échec cuisant. Revenir après autant d'année paraissait risqué, surtout lorsque l'on doit porter la lourde succession de l'excellent Toy Story 2.
Pour commencer, il me parait logique de parler de l'idée de base du scénario et du film : La crèche. C'est avec des point de vue de jouet que nous sommes spectateurs d'une forme d'apocalypse, de rejet etc... Les réalisateurs vont au bout des choses pour nous faire ressentir plein d’émotions différentes sur des personnages en tissu et en plastique. Ainsi, j'ai vécu le rejet ressenti par l'antagoniste Lotso avec Big Baby et Rictus lorsque leur propriétaire Daisy les laissent sur le bord de la route comme l'abandon d'animaux de compagnie. On place une tristesse vraiment grande sur le passage ou Grand Corps Malade aka Rictus nous raconte cette terrible historie. Celle qui rendit un gros nounours rose qui sent la fraise en un petit être poilu rempli de colère et de soif de vengeance. Et c'est dans cette crèche que tout plein d'autres bonnes idées tel que les différents âges des enfants viendront participer grandement à rendre ce film si bon.
Un autre énorme point positif est bien évidemment le casting de héros que l'on retrouve avec grand grand plaisir. Retrouver Woody, Buzz, Rex, Mr et Mme Patate, Bayonne, les Aliens ou encore Zig Zag ne laisse jamais indifférent et les voir dans ce coffre à jouet fait indéniablement penser à tout nos jouets d'enfant que nous n'avons plus aujourd'hui. Car Andy a 17 ans et il a autant grandi que le spectateurs qui voyaient le premier Toy Story. Ainsi, l'idée d'arriver au moment de la vie ou la transition enfant-adulte bat son plein n'aura pas été pour me déplaire. C'est finalement ce conflit là qui anime Andy tout du long et laisser son âme d'enfant dans le grenier, ou le jeter à la poubelle n'est peut-être pas la bonne solution. Du moins de mon point de vue.
Je vais parler des petits points un peu plus noir qui m'ont parfois un peu dérangé. Tout d’abord la disparition soudaine de La Bergère et de Siffly m'avait vraiment surprise a l'époque où je l'avais vu pour la première fois. Même si l'on sait maintenant que La Bergère sera de retour dans Toy Story 4, je trouve assez facile de dire qu'ils ont été perdu avec plein d'autres jouets. Ce sont certes des choses qui arrivent dans la vie de tout les jours mais on parle tout de même de héros qui ont marqué tout une jeunesse et il me parait un peu bizarre qu'ils disparaissent de l'écran aussi subitement.
Ensuite, j'ai un petit peu moins accroché avec le côté "prison" de la crèche. On passe clairement dans une évasion pure et dur lorsque nos héros mettent en place un plan. Entre le singe-alarme, les camions qui patrouillent et les projecteurs j'ai trouvé un petit peu exagéré ce passage là, et l'ai donc trouvé moins bien que tout le reste.
Mais revenons à quelques points positifs que j'ai en tête avant de conclure : Zig Zag étant mon favori depuis que je suis petit, j'ai énormément apprécié que son rôle soit presque central dans ce Toy Story 3. Il a vraiment une utilité à l'intrigue et sa m'a fait vraiment plaisir que le film lui donne le rôle qu'il mérite.J'ai également vraiment apprecié la petite Bonny et les jouets que rencontre Woody lors de son passage chez elle. Le clin d'oeil a Miyazaki avec la peluche de Totoro est déjà un pur bonheur, mais il y a également Rictus que j'ai beaucoup aimé, ainsi que le hérisson qui prend les rôles qu'on lui attribue très a cœur.
Pour conclure, Toy Story 3 est une réussite, qui fait vraiment honneur à la trilogie dont il fait partie. On passe vraiment un très bon moment devant, et j'espère d'ailleurs que Toy Story 4 sera aussi bon. Même si la licence est devenu une véritable mine d'or pour Disney, je ne peux que tirer mon chapeau devant le talent de toutes les équipes qui ont fait la trilogie. Toy Story est un titre qui à une certaine saveurs de part sa nostalgie, et je suis bien content qu'aucun des trois ne soit considéré comme oubliable.