Tous en scène nous raconte les auditions de talents méconnus par un théâtre en faillite.
Comme des bêtes m'avait laissé un goût de gâchis, avec sa bande annonce enthousiasmante et ses grandes possibilités mais son résultat convenu et son manque d'humour. Tous en scène n'a même pas cette chance, révélant dans sa bande annonce 90% des blagues du film ! Quand au scénario, il tient dans une phrase que vous aurez composée dans les 10 premières minutes du visionnage. Je ne dis pas que le film n'a pas réussi à me faire sourire, mais ça n'est pas pour 3 rictus (plus un rire) et une poignée de chansons commerciales que j'ai envie de passer 1H48 dans une salle.
Bourrés de personnages stéréotypés au possible qu'ils en deviennent énervants de banalité, il faudra bien toutes les astuces d'un popstar pour maintenir un tant soit peu notre attention. Les utilisations des paroles alliées aux divers animaux décoincent un scénario qui se complique tout seul la vie en insistant sans relâche sur les problèmes de monsieur ou madame tout le monde. Montrant sans jamais dénoncer ou pointer du doigt quoi que ce soit, l'étirement, et parfois la répétition des scènes, achève les phases entre 2 chansons.
Heureusement dans cet amas fatiguant, Gunter est là ! Thanks god ! Il n'échappe évidemment pas aux problèmes de la caricature, mais c'est avec lui que je me suis le plus éclaté avec son naturel sans complexes, son franc parler et ses situations drôles. Le casting des voix américaines est évidemment aux petits oignons bien que je n'ai pas été transcendé par leur interprétation des personnages. Le film pourra peut être plaire aux enfants, avec sa diversité animale et ses couleurs pétantes et plaisante.
Tous en scène sombre sans limites, pour gagner légèrement en sourire grâce à Gunter et quelques autres moments choisis du show final.