Mot d'ordre du réalisateur Neil LaBute : « N'en foutons pas une ramée ! »
Et il a été entendu...
(sauf peut-être par un des préposés à l'image, pas désagréable par moments)
Pour le reste, c'est donc bel et bien à se demander si tous les membres de l'équipe de tournage ne se sont pas inoculé du miel de lavande dans les veines avant chaque prise...
(Cage, lui, devait être sous perfusion H24)
L'abeille est la Bête
Scénario, mise en scène, jeu des acteurs... pratiquement rien ne fonctionne.
Les commentaires négatifs sur SC sont souvent bien sentis :
Le consterné-expéditif
bohwaz
Le cursif-ironique
DocteurZoidberg
L'élaboré (comparant la version originelle au douloureux remake de LaBute)
Matrick82
Il y en a bien d'autres...
Il faut dire que cette vilaine bête filmique offre le flan pour que l'on y morde à belles dents.
Si vous avez comme moi une tendresse rémanente pour Nicolas Cage ( quoiqu'il commette), tendresse qui remonte à Rusty James, s'est confirmée avec Peggy Sue s'est mariée et Arizona Junior, puis plus tard avec Amos & Andrews, Leaving Las Vegas, Snake Eyes < les années 2000, en revanche... >, la compassion devrait vous étrangler...
Et de fait, le cœur palpitant maintient en vie une note de 4-5-6... jusqu’à cette scène de … l'ours
(planti.crade plus dévastateur que celui de The Revenant)
Je prends les paris : l'acteur, à la fin du tournage, a longuement interrogé l'aliénation qui le tenaillait :
NICOLASsss, qu'ai-je ?!?!