Poison Girl
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J’aime Bronson et Drive, mais je me suis emmerdé comme jamais devant Only God Forgives. Ah c’est beau hein. Mais c’est tout. J’avais peur pour The Neon Demon. Et j’ai pris une trés grosse baffe…
Pour le coup, je ne vais pas dédié de partie au scénario. Pas que le film n’en ai pas mais il est difficile de le décrire sans en dire trop, ou sans justement laissé penser qu’il n’y en a pas. Pour résumer, disons que ça démarre par l’arrivée, dans le monde de la mode, d’une jeune fille de 16 ans. Elle n’aura pas de mal à s’y faire une place mais va se retrouver confronté à ses rivales, forcément…
Pourtant, limiter le film à ce simple résumé serait une erreur. Tout au long, il va évoluer, passant d’un genre à l’autre. Les influences, on pourrait les citer facilement. L’intro m’a renvoyé chez Les Prédateurs de Tony Scott, le jeu de couleur à Suspiria, l’histoire, par certains aspects, à Black Swan. Mais en ressortant, j’avais vu The Neon Demon, et rien d’autre. Un film à l’esthétique sublime, à la BO géniale, et au sujet bien pensé pour épouser la forme de l’oeuvre. Et s’il fait presque ses deux heures, je ne me suis jamais ennuyé. J’ai même vu passer quelques scénes assez folles dont je me demande comment elles ont bravés la censure. mais elles y sont arrivés et ça donne ce résultat.
Un film dont les 4 actrices principales sont sublimes (La transformation d’Elle Fanning tout au long du film par exemple), et où les apparitions de Desmond Harrington ou Keanu Reeves sont… glaçantes. Mais les figures masculines ne sont rien par rapport à des femmes aussi sublimes que dangereuses. Elles sont le coeur du film et leur monde, celui du strass, des paillettes, est tout autour, donnant des plans d’une beauté absolu. Tellement qu’on ne peut se contenter d’un simple coup de téléphone classique. Les voix sont rajoutés par dessus un autre de ses magnifiques plans. Tout est là pour en faire un beau, et fort, film. Et c’est réussi !
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le 9 juin 2016
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