D'UN MORTEL ENNUI

Après avoir eu pas moins de 5 films sur les histoires d'amour à la rose de Bella et Edward son bellâtre de vampire, après s'être coltinés une histoire de sorcières à dormir debout dans "Sublimes créatures" et avant le très attendu "Vampire Academy" prévu pour mars 2014, on nous accable cette fois-ci d'un film au nom et au affiches qui, à priori, ne nous laissent rien présager de bon : "Mortal Instruments : La Cité des ténèbres" (Rien que ça!).
Pas moins de 6 tomes de la saga de Cassandre Clare sont à déplorer, mais nul risque que l'adaptation cinématographique n'ira pas jusque là, ce premier opus ayant déjà un mal fou à rentrer dans ses frais.

L'histoire est celle de Clarissa, une adolescente new-yorkaise, interprétée par la plutôt talentueuse Lily Collins, mais dont le personnage semble être une pâle copie de la Bella de "Twilight". Elle va se rendre compte au cours d'une soirée dans une boîte de nuit branchée qu'elle n'est pas une mortelle comme les autres, et qu'elle a la capacité de voir un monde totalement invisible du commun des mortels. Ce monde est bien entendu rempli de bêtes plus effrayantes les unes que les autres : vampires, loup-garous, et autres chasseurs d'ombres.
Celle-ci va d'ailleurs se joindre à ces chasseurs d'ombre afin de libérer sa mère dont l'âme a été faite prisonnière par le méchant Valentin Morgenstern (interprété par Jonathan Rhys Meyers). Bien entendu, on ne peut passer à côté d'une amourette entre l'héroïne, et l'un des chasseurs d'ombre, à savoir Jace Wayland, rôle tenu par Jamie Campbell Bower, déjà vu dans la fameuse saga "Twilight". Tout comme dans Twilight, nous avons ici à faire à un triangle amoureux, puisque le meilleur ami de l'héroïne, Simon (interprété par le très bon Robert Sheehan dont on regrette la présence dans ce navet) est éperdument amoureux de celle-ci.
Le scénario ne cassera donc pas 3 pattes à un canard : on ne s'attache absolument pas aux personnages, et on reste totalement froid face à leur destinée amoureuse.

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Assez ! Personnages mous et antipathiques, réalisateur trop académique, et surtout scénario aseptisé : Ce film, loin de "Sublimes créatures" ou des "Âmes vagabondes", qui n'étaient déjà pas des modèles de perfection, loin de là, ne nous offre vraiment que très peu d'éléments positifs à retenir. On connaît d'ores-et-déjà le destin de ce film qui finira en prime-time au mieux sur NRJ 12. Il serait temps que les studios hollywoodiens comprennent que le succès de la saga Twilight ne se reproduire pas ad vitam eternam, et qu'il est temps pour eux d'envisager d'autres possibilités que celle du triangle amoureux dans un monde fantastique bestiaire !