The Mortal Instruments : City of Bones est la quintessence de ce qui peut se faire de pire dans l’adaptation de sagas romanesques à destination des adolescents : soit une transposition plate, bête et visuellement hideuse d’un univers dépourvu de la moindre personnalité qui passe son temps à piocher à droite à gauche, recouvrant ses emprunts d’une couche de noirceur aussi factice que ces cosmétiques bon marché que l’on trouve dans les grandes surfaces rehaussés d’une étiquette promotionnelle. Le film souffre d’une boiterie insupportable, peine à articuler sa romance sirupeuse entre une ingénue et un minet underground sans charme ni talent – car il faut bien le dire, il joue extrêmement mal – avec sa violence gratuite et complaisante que de piteux effets visuels tentent d’incarner à l’écran. Ça s’agite à tous les coins de rue, ça beugle, ça se bat, un chien a vu The Thing (John Carpenter, 1982) et se transforme dans la douleur, donnant lieu à la scène la plus réussie d’un divertissement qui jamais ne divertit et qu’aucune magie, noire ou blanche, ne vient relever, exception faite de la partition musicale signée Atli Örvarsson, assez réussie au demeurant. Ridiculus !

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le 27 nov. 2020

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