Soldier of Orange !

Le succés de Turkish Delices aidant, Paul Verhoeven décide de continuer sur sa lancée et parvient à obtenir le plus gros budget de lu cinéma néérlandais pour ce Soldier of Orange…

Inspiré de l’histoire vrai de Erik Hazelhoff Roelfzema, le film est d’abord sorti en France sous le nom Le choix du destin. Il raconte donc l’histoire d’Erik, adolescent bourgeois accompagné de 5 amis, qui vont évoluer suite à l’occupation des pays bas par l’allemagne nazis en 1940. Erik s’engage dans la résistance et devient vite un de ses membres principaux et les plus importants.

Si, à premiére vue, certains s’étonneront de voir Verhoeven dans ce type de film, il y a pourtant une vraie logique : Le sujet de la perte de l’innocence l’a toujours passionner. Lui même a vécu la guerre dans sa jeunesse et à vu des missiles être lancés, ou tomber prés de chez lui ! Normal dés lors qu’il en mette certains aspects en image, notamment l’horreur qui en découle et le vécu de ces soldats défendant leur pays, parfois sans même le vouloir.

Et si le film conserve un certain goût pour la violence et le sexe, il n’en demeure pas moins plus posé que ses ainé à ce niveau, la guerre étant suffisamment violente pour éviter d’autres provocations. Et pour cette nouvelle collaboration avec Rutger Hauer, le réalisateur en profitera pour décrocher le plus gros succés néérlandais de tout les temps en salles ! Conséquences ? La TV lui demande une version « mini-série » pour le diffusé en 2 films de 1H15. Le probléme, c’est qu’ils n’ont tounés que 2 scénes coupés et l’équipe rajoutera alors plus de 20 minutes d’images d’archives de la seconde guerre mondiale. Une version qui se trouve facilement en DVD chez nous mais qui, de l’aveu du réalisateur n’est pas intéressante à voir, le montage cinéma étant le seul et vrai Director’s Cut. Et il suffit amplement à la compréhension de cet excellent film !

Au passage, difficile de ne pas souligner la politique mensongére de Metropolitan sur la diffusion du DVD « collector ». Premiérement parcequ’ils affirment que Verhoeven le considére comme son film le plus personnel alors que celui-ci a déjà affirmé à plusieurs reprises que ce titre va à Black Book (déjà sorti au moment de la parution de ce DVD français) mais aussi pour la dénomination Director’s cut pour la version longue, ce qui est faux comme je l’ai expliqué plus au dessus. Attention à ne pas se faire avoir donc !