Qu'est-ce qui rend ce Rifkin's festival si agaçant ?
La sensation de revoir encore une fois un réalisateur dont on aime tant certains films faire la même chose, et noyer ainsi dans la répétition les qualités de son cinéma, tournant ici entièrement à vide, comme si il n'était dans tous les cas même pas convaincu par ses propres fadaises ?
Que malgré les scandales (et même si pour ma part je me fout bien des scandales, j'ai toujours trouvé ce genre de chaussures ridicules) il ne parvienne pas à changer de disque quand aux rapports hommes croulants/femmes plutôt jeunes ? (évolution forcée si l'on compare avec les mineures de Manhattan ou Whatever works, et puis cette fois si rien ne se concrétise mais l'idée reste la même)
Ou bien est-ce cette maladresse dans ses citations de classiques européens qu'il faisait pourtant avec tant de finesse fut un temps ?
Probablement un peu des trois, et puis la tristesse d'avoir vu un Allen que l'on aurait préféré ne jamais avoir vu, la faute à cette idée qu'un mauvais film de lui n'est que rarement un mauvais film.
Ne reste plus qu'à espérer que son prochain, et dernier annoncé, sera à la hauteur des adieux d'un si grand cinéaste.