Un des films les plus éprouvants qu’il m’ait été donné de voir, dans le bon sens du terme.
On suit un pauvre prof se retrouve coincé dans une ville remplie de cas sociaux alcooliques qui passent leur temps à buter des kangourous dans l’outback.
Les habitants de cette ville sont à la fois bizarres, écœurants, sympathiques, chaleureux et dangereux. C’est un cocktail étrange qui fait qu’on accroche directement au concept sans savoir où le film nous amène. Il nous prend la main et on lui fait confiance.
La palme revient à Donald Pleasence, qui joue un docteur à la fois clochard et évidemment alcoolique. Il rote, il pue l’alcool à travers l’écran, il donne envie de vomir. C’est à la fois un déchet et en même temps un type pas si méchant. On développe un certain attachement pour ce mec qui doit avoir plus d’alcool que de globules rouges dans ses veines.
C’est assez impressionnant de savoir que ce film date seulement de 1971, je le trouve incroyablement en avance sur son temps et très moderne dans sa réalisation.
En tout cas, je pense que je suis sevré concernant la bière pour un certain temps.
Bref dans cet enfer, il y n’a aucun espoir, alors autant s’y habituer.