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Au bord de la route
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Empêtrés dans leur faux combat contre la mort, Enoch et Annabel se rencontrent et s'aiment, au crépuscule de la vie de l'une et au hasard des errements de l'autre.
Gus Van Sant nous propose ici des personnages bien singuliers, aux hobbies et pensées originaux, qui d'habitude me séduiraient plus que de mesure ; mais ce romanesque trop parfait, couplé à une photographie éloignée du spectateur, empêchent toute empathie.
Que penser de ces ados qui vivent si bien l'idée du décès ? Au milieu d'entrechats contre la vie et la mort, le pessimisme et la joie de vivre, l'adaptation sociale et le décalage, les personnages auraient pu pourtant s'embraser sous de magnifiques couleurs d'automne. Mais la lividité du scénario, l'absence de rage et les plans trop aériens auront raison de la crédibilité du film. Mon premier Gus Van Sant, un peu décevant au vu de la réputation du réalisateur.
Gus Van Sant nous propose ici des personnages bien singuliers, aux hobbies et pensées originaux, qui d'habitude me séduiraient plus que de mesure ; mais ce romanesque trop parfait, couplé à une photographie éloignée du spectateur, empêchent toute empathie.
Que penser de ces ados qui vivent si bien l'idée du décès ? Au milieu d'entrechats contre la vie et la mort, le pessimisme et la joie de vivre, l'adaptation sociale et le décalage, les personnages auraient pu pourtant s'embraser sous de magnifiques couleurs d'automne. Mais la lividité du scénario, l'absence de rage et les plans trop aériens auront raison de la crédibilité du film. Mon premier Gus Van Sant, un peu décevant au vu de la réputation du réalisateur.
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le 19 janv. 2015
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