Une jeune Soviétique, incorruptible et autoritaire, en mission officielle à Paris, s'éprend d'un aristocrate qui représente tout ce qu'elle est censé détester.
Pour moi ce fut un peu la découverte de Garbo quand j'ai vu Ninotchka, le film de Lubitsch où Garbo rit.
Sans doute cette fameuse scène est-elle un peu forcée mais la femme s'humanise et dans la vie et dans le film.
J'ai aimé l'élégance du couple qu'elle forme avec Melvyn Douglas, cette façon de tomber en amour at first sight, toute l'émotion qui se dégage de cette passion contrariée, et qui de rigide, la transforme avec humour en une pétillante jeune femme secouant le joug d'un pays...
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affreusement pataud dans son anticommunisme primaire – et c’est un fan de Michael Bay qui vous le di
Il y a des cinéastes avec qui on n’est pas en affinité, sans vraiment savoir pourquoi. Dans les années 80, nous arrivions à Paris, tel un Rastignac des Yvelines. Le célèbre IUT-Paris V Communication d’entreprise était infesté de jeunes garçons du XVIème arrondissement qui n’avaient pas réussi à intégrer Dauphine, ou de filles (du même arrondissement) qui n’avaient pas – encore – trouvé de mari. En tout cas, c’étaient des parisiens qui fréquentaient les cinémas du Quartier Latin depuis leur...
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Critiques : avis d'internautes (32)
Ninotchka
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« Ninotchka » : blanc bonnet, bonnet rouge.
Lubitsch réalise Ninotchka après un voyage à Moscou en 1936, où il retrouve le cinéaste communiste allemand Gustav von Wagenheim ayant fuit l'Allemagne nazi en 1933. Wagenheim avait été l'élève, avec Lubitsch, de Max Reinhardt à Berlin dans les années 1910. Lubitsch dira à Wagenheim qu'il est là pour études, sans autres précisions. La femme de Wagenheim rapportera plus tard que Lubitsch et son...
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Mutins au mépris des soviets
Lorsque Lubtisch rencontre Garbo avec l’ambition de la faire rire à l’écran c’est un moment particulier de l’histoire du cinéma qui s’écrit.
Mais avant le chef-d’œuvre insurpassable qu’est To be or not to be, c’est davantage sa confrontation à l’histoire de son temps qui interpelle. Nous sommes en 1939, et le réalisateur va aborder de front l’idéologie communiste dans une comédie dont lui seul a...
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Critique de Ninotchka par EIA
Un film plein d'humour, décidément ancré dans un esprit de propagande, mais rien ne sert de le lui reprocher.
Les personnages sont savoureux, pleins de verves, Leon est tout à fait charmant, Ninotchka, très sérieuse au début, à le sourire radieux.
Il y a des répliques savoureuses. Entre autres :
- Avez vous déjà vu un jury français devant les jambes d'une jolie femme découverte jusque...
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Critique de Ninotchka par drélium
Pour tout le second degré des dialogues, l'audace de confronter Est et Ouest, le bon équilibre romantique, Lénine qui sourit, Greta Garbo superbement polymorphe, très juste aussi même si son virement de bord est un poil rapide quand même, Ninotchka a clairement de la subtilité à revendre. Au final, il y a beaucoup d'excellents moments. J'ai surtout adoré que rien n'y soit évident. Lubitsch...
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Personne ne reGreta de l'avoir vu
Lubitsch nous emmène dans une analyse des systèmes communiste et capitaliste, sans en faire totalement la critique, à travers une histoire d'amour entre un comte français et une camarade soviètique très zélée, à Paris.
Paris ville de l'amour, où seuls les amoureux comptent et où on oublie la politique quand on monte sur la Tour Eiffel ou qu'on achète un chapeau ridicule à la mode...
Parce que...
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