L'un des Chef d'Oeuvres de 2017 Tout Simplement, na!

Mais comment a t-on pu critiquer ce film! C'est un film de malade!! Aronovsky nous ré-entraine dans la même folie que BLACK SWAN, un film que j'avais adoré avec encore une fois des plans dont lui seul à le secret! Avec MOTHER on est dans la métaphore biblique comment l'avoir si mal interprété au vu des notes d'un peu partout! Ca se voyait pas que Darren Oronovsky n'a fait qu'adapter avec son génie visuel "le livre de la Génèse" au cinéma. Alors comment a t-on pu dire que ce film est un navet? La pierre qui est introduite des les premiers plans du film est en faite la pomme, le fruit défendu, et tout démarre de là. Javier Bardem le capricieux Dieux qui explique qu'il l'a récupéré dans les cendres de sa maison qui a brûlé. Il suffit de voir ensuite la facon dont Oronovsky a filmé cette maison dans les plans suivants, isolée, en pleine nature, et le second indice démarre avec cette intrusion, qui n'est autre que l'arrivée de Adam! J'ai compris tout ça au clap de fin du film, je ne suis pas un génie à ce point-là. Au départ j'ai pensé comme tout le monde je pense, c'est qui ces casse couilles qui débarquent chez moi et qui viennent foutre le "sbeul" comme çà.


En effet, on pourrait penser que c'est l'histoire d'un couple qui se détruit aussi, à travers les non-dit, le désintérêt qui pourrit la relation conjugale lorsque l'ennui arrive. Les sacro-saintes critiques ont craché sur le réalisateur à Cannes, pour dénoncer un burn-out qu'il a eu après la rupture avec la mère de son fils Henry, la sublime Rachel Weiz avec qui il a vécu 9 ans. Le faite qu'elle se remarie avec un autre immédiatement après lui, donc Daniel Craig, l'a brisé le coeur et l'a amené à écrire ce film avec ce final qui prête apparemment à polémique (c'était ma partie "Closer"). Mais moi je l'ai trouvé génial ce final! ici on est témoin de la création de notre univers à travers la relation de Dieu, de la Terre, et notre civilisation qui est la maison et pis c'est tout! Après il suffit juste de se rappeler que Dieu est un artiste en panne de créativité, et qu'il vit sous la bienveillance de la Terre qui continue d'embéllir le lieu, de developper son environnement ; magnifiquement interprété par Jennifer Lawrence. Et c'est le postulat de départ.


SPOILER : Donc si on part que c'est l'adaptation du livre de la Génèse, Adam débarque est admiratif de Dieu. Ed Harris s'incruste au Paradis (je crois que quelqu'un avait même mentionné ce terme "Paradis" dans le film pour parler de la maison du poète, mais je ne sais plus qui). Il est donc hébergé, mais il est malade! Et pour le soigner, Dieu lui retire une côte (on le voit dans la scène où Ed Harris vomi au toilette). La scène suivante arrive Eve, interprété par une excellente Michelle Pfeiffer, qui vient piétiner les plates bandes de Jennifer Lawrence (la Terre) et ça commence déjà à vouloir repeindre les murs (cette manie qu'auront les envahisseurs, mais j'y reviendrais!). Et voilà que la pierre se brise! Adam croque la pomme aidé par Eve et met en colère Dieu qui bloque leur accès au Paradis (le dernière étage de la maison que Javier Bardem barricade!) Ensuite, Ed Harris et Michelle Pfeiffer copulent, et voilà que leur fils, Cain et Abel débarquent avec leur folie dévastatrice! L'un d'eux mourra sur le sol de la maison laissant cette première empreinte de sang indélébile à la Terre. Jennifer Lawrence sera complètement dépassé par les situations. C'est 4 là, introduiront la civilisation avec leurs amis. Les premiers envahisseurs dont certains repeindront aussi aux pinceaux les murs, donc refaire le monde selon leur volonté et pas celle de la Terre vous suivez toujours? Jennifer Lawrence va s'époumonner à les faire partir, à plusieurs reprises, Javier Bardem, son mari, est reste conciliant et fasciné d'avoir de plus en plus d'admirateur, alors qu'au début du film étant seul et en manque d'idée il se sentait abandonner par tout le monde sauf par sa femme. Le sang de Abel va gangreiner son environnement, sa maison et elle aura beau avoir réussi à tomber enceinte, de mettre au monde un demi-dieu (Jésus?) que ce sang entrainera la fin du monde parfaitement bien orchestré par l'arrivée des CRS, Milice, Soldat face à la population (oui! décrit comme ça parait tellement dingue mais c'est aussi là qu'on se dit qu'on a plus à faire à un Thriller, mais bien à un film fantastique!). Et si on suit la logique de Darren Oronovsky, Dieu enverra son fils parmi les hommes (càd ses admirateurs qui sont de plus en plus nombreux dans la maison et qui crèchent carrément chez lui, avec offrandes et sacrifices en créant ce mur des lamentations dans la maison). Cet enfant sera sacrifié par les hommes (qui se nourriront de sa chair) etc. etc.


Si il n'y aurait pas eu cette séquence finale d'une violence très frontale contre Jennifer Lawrence, en colère qu'on est détruit tout ce qu'elle aura construit, j'aurais crié à l'arnaque mais non Darren l'a fait.
La Terre s'embrassera, Dieu en sortira des cendres l'amour, un fruit défendu qu'il faut préserver au risque de retourner en cendre, et sa vie sera un internel recommencement auprès des hommes et de sa compagne.


A mon avis, tout ceux qui critiquent ce film, soit ils ne l'ont pas compris ce que je peux comprendre après tout ou soit ils ne savent plus ce que c'est qu'un film original, une histoire originale et on était "moutonné" aux nombreux remake, reboot, comédie franchouillarde ou super héroïque qui polluent nos salles de cinéma. J'aime bien les films actuelles même les plus divertissant mais bon sang je sais decelé quand j'ai à faire un putain de film de ouf' quoi!


Bon allez c'est pardonné comme dirait Javier ;) revisionné MOTHER une seconde fois (hmmm mother comme "mère nature"? au lieu de La Terre? Bon remplaçait toute ma critique par Mère nature lol). Donc je disais regarder le une seconde fois et venant remonter la note au moins sur Sens Critique, on est bien plus intelligent que sur les autres sites de cinéma n'est-ce pas. Quelle critique à chaud que je vient de faire mais quel film monstrueux que nous a sorti Oronovsky, un génie!

FabriceTeParle
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le 3 janv. 2018

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FabriceTeParle

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