J'avais réussi à me soustraire à l'exercice d'une longue et détaillée critique sur le peuple loup.

Oui je l'avoue maintenant, cette critique était en quelque sorte une porte dérobée, pour m'en sortir sans trop m'épandre en louange. Non pas qu'un film d'animation ne le mérite pas, bien au contraire, mais j'avais peur de tomber dans un onanisme intellectuel qui n'aurait eu d'intérêt que de gonfler mon égo. J'ai donc décidé de simplement le recommander plutôt que de l'analyser, estimant que la beauté du titre parlé d'elle-même.


Hors avec Mademoiselle difficile de parler du film sans une part d'analyse et d'interprétation.

En effet, Park Chan-wook aime subtilement montrer ses éléments narratifs pour mieux nous les faire resurgissent avec élégance dans ses meilleures scènes. Comme ces cigarettes bleus qu'on voit à plusieurs reprises sans qu'elles ne soient jamais pointées du doigt, mais qu'on ne peut s'empêcher de remarquer. Quand elles refont surface, on est heureux d'avoir compris qu'elles allaient avoir de l'importance et qu'elles avaient un sens. Ces moments-là, dans le film, sont comme des oeufs de pâques, des petites friandises qu'a mis le réalisateur sur notre chemin sans rien nous dire. Forcément, quand on les trouves, on se sent récompensé, respecté, intelligent et enorgueillie d'avoir trouvé quelque chose qui peut être, finalement n'etait pas vraiment caché, mais juste non sursignifié. Le sentiment à beau être un brin futile et basé sur peu de choses, il est bien là et surtout la relation au réalisteur est grâce à cela bien établie.

Park Chan-wook fait confiance au public pour le laisser libre de comprendre son film sans nous tenir la main et nous hurler ce qu'on doit voir.


Etonnement ce que je décris, est finalement assez propre à ce film. Je me trompe peut être, mais je n'ai pas ressenti la même chose dans les quelques autres films que j'ai vu du réalisateur, Old boy et Lady vengance. Mais en y réfléchissant c'est assez logique et tant mieux, car même si les trois films ont énormément de similitudes sur les thématiques abordées comme, la souffrance, la vengeance, les comportements masculins, la sexualité, etc. Les trois n'ont pas la même manière de les aborder. On est donc devant un réalisateur qui sait adapter sa mise en scène à la manière dont il raconte les choses, qui ici murmure avec douceur et sensualité les sentiments de ces personnages, là où il leur faisait hurler dans ses autres films.

Et c'est la même chose pour la gestion de la surprise dont je parlais plus haut. Puisqu'ici le coeur du propos sont les sentiments qu'on les personnages et non les actes et l'implication morale qui en découle, les révélations vont tourner autour de la découverte du réel état émotionnel des personnages lors de scènes qui viennent de se dérouler. Donc, là où dans Old boy, la révélation est un climax scénaristique qui permet de démêler le noeud de l'intrigue, dans Mademoiselle les révélations servent à comprendre l'envers du décor, on peut revoir toutes les scènes sans problème puisque ce ne sont plus vraiment les mêmes scènes. Elles ne revêtent plus le même sens maintenant qu'on connait la réalité derrière ses évènements qui nous étaient dans un premier temps simplement montré.

C'est d'ailleurs la construction même de ce film, nous montrer deux fois des scènes sous deux regards différents. Les yeux de deux êtres, aux parcours, à la vie et surtout à la manière d'aimer qui est différente, mais qui pourtant ne pourrais pas vivre leur amour l'un sans l'autre.




Bon à partir d'ici je ne reponds plus de rien en terme de divulgachage, vous êtes prévenu.


Le film se découpe en trois parties, les deux premières sont une "même" histoire racontée par deux prismes différents et la troisième un dénouement, mais on va décrire tout cela en détail.


La première partie du film est bien évidemment un acte d'exposition, mais pas que, il revêt pour moi un autre sens plus intéressant que juste nous faire découvrir les choses et les gens qui composent notre récit. Puisque tout est question de point de vue, ici on découvre les choses à travers le regarde de Sook-hee, un regard qui va très vite se focaliser sur Hideko dont elle va tomber amoureuse. Et le moins que l'on puisse dire c'est que l'amour de Sook-hee est passionnel et charnel. Sook-hee aime dès les premiers instants Hideko de manière physique, elle en a une fascination et le dira directement dès la première apparition d'Hideko en plein jour. Cette fascination va aussi s'exprimer dans sa manière de porter ses vêtements. Au lieu de chercher à voler, elle préférera profiter des moments où elle est seul pour essayer ses vetements, se sentir comme elle. Elle s'appropriera aussi complétement les chaussures qu'elle lui a donnés et finalement on aura une scène ou Hideko lui mettra les boucles d'oreilles ainsi que le corset. A ce moment là, on comprends qu'il y a autre chose que le corps chez sa maitresse que Sook-hee aime, elle aime aussi ce qu'elle représente. La femme qu'elle pourrait être si elle allait jusqu'au bout du plan. Hideko est le fantasme social, ce que Sook-hee a toujours voulu être et ce qu'elle essait d'être. Sook-hee est à la recherche d'une reconnaissance de par l'ombre de sa mère et n'a pour seule aspiration une vie riche et oisive. Finalement, Hideko représente tout cela et elle la désire autant qu'elle l'envie, elle fantasme dans un premier temps sa vie et essaie de la vivre par procuration.


Néanmoins, ce simple fantasme, qu'il soit corporel ou social, titillé à plusieurs reprises à dessin par Hideko notamment dans une scène du bain, va se transformer en autre chose. En effet, à force de complicité, Sook-hee arrive à passer derrière la façade et à sentir les failles derrière le masque d'Hideko. Petit à petit, elle ne l'aime plus parce qu'elle est l'image de ses désires, mais elle tombe amoureuse de ce qu'y se cache derrière ce masque, de cette petite fille seule qui a dû grandir trop vite, de cette être innocent qui sommeil en elle. Et l'apothéose de cette passion dévorante qui grandit, c'est evidemment la scéne de première fois entre les deux, là où son vrai désir charnelle explose et où elle à cette phrase, "c'est divinement beau", cadré la tête entre les jambes. Tout un symbole de ce qu'elle aime le plus chez elle, la chose la plus merveilleuse chez Hideko pour Sook-hee c'est ce qu'elle peut voire en elle, ce qu'il y a à l'interieur.

Bref cette première partie est une ode à l'amour passionné, charnelle et transegressif, un amour brulant qui, même si il a commencé à bruler pour des raisons superficielles , finira par grandir avec ardeur par la découverte de l'intime. Un feu passionnel que Hideko peu eteindre d'un souffle, ce qu'on a bien crue arriver en fin de première partie.



On arrive donc à la seconde partie, cette fois c'est au tour de Madmoiselle de se dévoiler et c'est le moment pour nous de redécouvrir tout ce qu'il vient de se passer à travers les yeux d'un personnage qu'on croyais connaitre. Le personnage qu'on voyait jusque là comme l'innocence et l'icone d'une candeur bourgeoise japonaise, se révèle en réalité être une jeune femme en souffrance à cause de son oncle Kouzuki qui en a fait l'instrument de fantasme

de ses acheteurs de livre lubriques. Livre qui ne sont autre que des livres érotiques japonais. Mais on reviendra sur cet aspect du récit plus tard. Pour l'heure revenons sur mademoiselle. Après nous avoir donc révélé son passé, les sevisses qu'elle a subis et ce pourquoi elle est utilisé dans cette prison de poupée. C'est par l'intermédiaire du comte Fujiwara, personnage qui a le mieux compris la situation à cet instant, que l'on nous résume ce qu'est aujourd'hui Hideko. Il explique très clairement qu'elle est la seule femme qu'il ne peut avoir, car elle n'a aucun désir pour lui, mais plus généralement pour l'homme, en tant que spectateur on comprends très vite ce qu'il veut dire (ce que comprend moins vite Kouzuki). De plus, il a aussi compris quel desir une chose plus que tout c'est la liberté. Il lui propose donc de lui donner, en échange d'un mariage avec lui, un mariage qui lui offrirait richesse et à elle les clef de cette prison. C'est donc là qu'on découvre, que tout ce qui s'est passé dans la première partie a été organisé bien en avance et de concert entre les deux personnages.


Cette révélation remet en perspective toutes les scènes précédentes, leur donnant un sens nouveau. On va donc redécouvrir les séquences de la première partie, en ajoutant ou en changeant les plans pour qu'on ait le point de vue d'Hideko. Mais avant de parler des scènes qui ont changées, une des scène parmis toutes ne change pas ! Une scène revêt un aspect sentimental inchangé, une sincérité qui était déjà présente lors de la première fois, c'est d'ailleurs à cause ou grâce à cette scène que je ne pouvais pas me résoudre à croire à la conclusion de la première partie. Cette scène, c'est la déclaration d'Hideko à Sook-hee. Dans cette scène riche en non-dit, Hideko cherche à dire son amour sans le nommer, malheureusement à ce moment-là pour les deux la pression de ce qu'on attend d'elles est trop forte.(peut être une métaphore de la pression sociale liée au coming-out ? simple supposition). De cette impasse née alors une frustration qui va jaillir physiquement puis elle enverra dehors Sook-hee, comme si sa vision lui était insupportable sans son amour. Bref au premier visionnage, peut-être suis-je trop fleur bleu, mais je n'arrivais pas à croire à cette résolution. On ne pouvait pas juste s'arrêter là... Et justement dans cette nouvelle version s'en suit une nouvelle séquence, une tentative de suicide d'Hideko ne voyant que cette solution à cette impasse et un sauvetage de Sook-hee pour finir par une vraie déclaration.

Oui je vous vois venir, une scène est rajouté donc finalement cette scène n'est pas si unique que ça... mais je trouve que c'est quand même bien diffèrent du reste.


Cette scène, a contrario des autres, dont je parlerais après, n'est pas rajouté pour nous donner la vision d'Hideko sur les événements puisque tout était déjà là, elle était sincère dès la première partie et cette scène quel que soit les yeux par lequel on la voit reste inchangé. La séquence qui suit ne sert qu'à nous donner la vraie résolution de cette séquence, narrativement et émotionnellement, d'ailleurs si on avait montré avec les yeux de Sook-hee ce rajout, je suis persuadé qu'il aurait été le même. A la différence de ça, les autres scènes, pour moi servent à nous montrer la vraie sources des sentiments d'Hideko. Par exemple prenons la scènes du bain, dans la première partie, après les révélations, on peut avoir des doutes sur son authenticité. Hideko est finalement quelqu'un qui a été forcé à apprendre l'art de la séduction, elle sait être sensuel créer le désir et c'est ce qu'elle veut faire justement à ce moment-là, elle joue un rôle. Sauf que lors de cette redite on ajoute une petite scène dans laquelle Sook-hee enlève simplement son haut et révèle son dos, lors de cette fraction de seconde on voit la gène et le frémissement de Hideko. On comprend alors que même si elle joue un rôle, elle ne peux empêcher la naissance du désir avec lequel elle est un peu mal à l'aise. Parce qu'Hidéko n'est pas si éloigné du rôle qu'elle se donne. Elle est vraiment cette fille qui n'a jamais pu sortir, qui a perdu la seule personne avec qui elle avait tissé un lien et qui craint de suivre le même destin qu'elle. Hideko est finalement une prisonnière, contrainte à vivre à travers le fantasme des autres. Son amour pour Sook-hee né d'un autre regard sur elle, d'un regard qui la trouve belle pour ce qu'elle est et non ce qu'on veut qu'elle soit. Elle est touchée par l'amour pur de Sook-hee, elle aime pouvoir être elle même, pouvoir enfin se libérer et arrêter de faire semblant, ce qui est représenté dans cette scène de la première fois à laquelle on rajoute la suite. Une scène où elle est elle-même, où enfin elle peut donner libre court à ses désirs qu'elle a refreinés jusque là. L'amour de Hideko est un amour beaucoup plus contenu, il n'en est pas moins ardent, mais reflète une forme d'hésitation d'une peur d'être aimé pour le fantasme qu'elle représenterai. Elle a finalement très peur d'aimer par peur de ne pas l'être réellement en retour. C'est en cela que leur amour est aussi différent que complémentaire, Là où Sook-hee aime Hideko par ce qu'elle decouvre d'elle, Hideko aime Sook-hee parce qu'elle peut se découvrir à elle.


Après avoir beaucoup décrit les relations de nos deux héroines il est temps de parler, de nos deux personnages masculins et avec eux d'un des sujets principal du film, le rapport au fantasme.


Commençons par Kouzuki, vieux oncle libidineux et monstrueux, c'est un revendeur d'oeuvre érotique littéraire pour collectionneur fortuné, ce qui évidemment érige la chose au rang d'art par convention sociale. Alors que bon, soyons sérieux deux secondes et faisons un peu d'histoire, dans la période d'édo, le shunga, ces estampes érotiques sont pour les artistes d'estampe un gagne pain considérable. Donc, quand Hokusai dessine le rêve de la pêcheuse pas sûr qu'il soit dans une grand considération artistique. Et Imaginons qu'il le soit, qu'elle facette d'artiste cela revêt ? Avec le contexte on peut relier ça a certaines légendes, dire que l'acte n'est pas forcément à voir comme un viole parce que telle ou telle raisons... Le problème c'est que de but en blanc en regardant juste l'estampe, comment y voir autre chose qu'un viole zoophile d'une jeune femme presque inconsciente ? Et c'est justement ce choque entre un monde qui se veut culturelle, d'une certaine intelligentsia qui drap ces oeuvres d'une parure artistique pour camoufler ses vraies désirs et une jeune femme peu cultivé, mais sensible à ce qu'elle voit et surtout personnellement concernée, qu'illustrera la scene ou Sook-hee mettra a sac la bibliothèque. Il y a un vrai message sur la production érotique dans le film, un discours évidemment méta, comme ci Park Chan-wook disait, on peut faire de l'erotisme sans que ça soit problématique, voir même engagé qui va permettre de vraies choses. Parce que, chose très interessant, à contrario du film qui agit réellement, Kouzuki est justement ce personnage qui ne vit qu'à travers du fantasme. il veut qu'on lui raconte les choses, il imagine et aimerai reproduire sans jamais vraiment pouvoir le faire. Dans un premier temps je croyais que Kouzuki était un pur homme d'affaire qui avait bien compris le pouvoir de ces oeuvres érotiques et qui les utilisées, tous comme les femmes de son manoir, pour faire fortune.

Puis en revoyant les scènes dans mon esprit, je me dis que ce n'est pas aussi simple, je pense que Kouzuki est impuissant. Rien ait dit dans le film par rapport à ça, mais toutes les scènes de discussion avec Fujiwara sont des scène où il se languit d'écouter, où il aime imaginer. Tous comme la lecture de ses oeuvres, ce ne sont que des fantasmes qu'il aimerait reproduire, j'en veux pour preuve le poulpe qu'il a dans sa salle, mais qu'il ne peut pas refaire. Alors, au lieu de donner du plaisir, il substitut ça à la souffrance, y voyant une expression érotique, tous comme dans les écrits de sade qu'il fait lire à Hideko. Kouzuki est pour moi un frustré qui à défaut de pouvoir accomplir les fantasmes qu'il a en tête, va se soulager avec des sévices corporels.


Dernier personnage, le grand ordonnanceur Fujiwara, personnage intelligent, avide de richesse qui comprend la situation et qui sait en tirer partie. Fujiwara est un élément principal du scénario, le personnage qui va gérer le déroulement du film jusqu'a ce que tout lui glice entre les doigts. Sa seule erreur, est finalement d'avoir succombé à son fantasme. Dans la deuxième partie on comprend que c'est lors d'une seance de lecture que Fujiwara découvre Hideko et tombe amoureux. Mais attention Fujiwara ne tombe pas amoureux d'elle, mais de ce qu'elle représente, ce qu'il aime chez elle s'est ce qu'elle pourrait etre. La première fois que Fujiwara parle d'elle avec Kouzuki c'est assez confus, il nous dit clairement qu'elle est la seule femme du palais qu'y ne le désirs pas, la seul femme qu'il lui résiterait. Néanmoins, à la question, qu'est ce qu'il donnerait pour quelques minutes avec, il répond "tous". A ce moment-là on comprend que c'est justement son inaccessibilité qu'il desir, c'est ça qui l'intéresse. Toujours dans cette scène, il y aussi autre chose de très intéressant. Pendant qu'ils discutent Fujiwara dessin une femme nue, ce dessin il l'utilise pour rouler sa cigarette. Il explique que c'est sa manière de s'approprier la chose, de la faire sienne. En y réflechissant dès ce moment-là on nous annoncer ce qu'il va se passer, Fujiwara est consumé par ses propres fantasmes, il se tue a petit feu en intériorisant ses passions. Une passion qu'on découvrira, vers la fin, à travers une scène de tension dramatique où Hideko vient voir Fujiwara pour l'endormir avec un verre alors que lui ne désir qu'une chose, accomplir ce qu'il a toujours voulu, s'approprier hideko contre sa volonté. Il sait pertinement qu'elle ne le veut pas, il sait le lire dans ses yeux et justement c'est ça qui l'interesse, puisqu'il est persuadé que le plus grand plaisir d'une femmes c'est d'être prise de force.


Au final Fujiwara n'est pas si éloigné de Kouzuki dans son rapport aux fantasmes, les deux ne voient pas le fantasme comme relevant de l'imaginaire, mais bien une réalité.

Les deux sont rongés par leur désir, La différence c'est que l'un construit sa vie autour, jusqu'à ne voir le monde qu'à travers des référence et l'autre passe à l'acte quand il en a l'occasion. Mais attention ça ne veut pas dire que le film condamne le fantasme en tant que tel, puisque les personnages de Sook-hee et Hideko aussi ont des désirs pendant le film. Ce qu'il condamne c'est ses fantasmes précisement, ceux des deux hommes du film.

De plus, le film ne condamne pas simplement, il donne sa version de la solution et ce dans sa scène de conclusion où on retrouve Sook-hee et Hideko dans une dernière étreinte. Dans celle-ci il utilise les mêmes boules qu'utilisé Kouzuki pour frapper hideko. L'instrument de torture par leur appropriation devient alors un objet de plaisir. Et c'est ce qu'est le film en lui même, c'est aussi cette réappropriation d'un genre complexe qui a souvent été un objet de discours problématique pour en faire une version qui dit quelque chose d'autre qui offre un autre regard une autre manière de filmer le désir. Une manière où tout est question d'émotion, de consentement et du regard que l'autre vous porte.

Kuotak2
10
Écrit par

Créée

le 10 juil. 2022

Modifiée

le 10 juil. 2022

Critique lue 17 fois

Kuotak2

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