Une Série B assez insignifiante, pas désagréable à regarder, mais s’oubliera aussitôt.

Dans un futur proche, un gouvernement totalitaire fait arrêter les citoyens considérés comme déviants et les interne dans des camps de rééducation où sans le savoir, ils vont servir de gibier…

Brian Trenchard-Smith aime mettre en scène des dictatures où d’honnêtes citoyens se retrouvent privés de leurs droits. Quelques années après ce film, il réitérera avec Le Drive-in de l'enfer (1986) où la jeunesse australienne se retrouvait parquée dans des camps d’internement.

Avec Les Traqués de l'an 2000 (1982), on est devant l’exemple typique de la Série B réalisée en pleine vague de la "Ozploitation". De cette société totalitaire, nous n’en saurons rien, ni pourquoi les principaux protagonistes sont accusés d’être "déviants" au point d’être internés au camp de rééducation n°47, où les sévices et actes de tortures y sont légion.

Néanmoins, les amateurs de bis seront comblés, le film coche soigneusement toutes les cases du cahier des charges. De l’action, des explosions, des courses-poursuites, des méchants très méchants et d’autres plutôt ridicules (le loup-garou), ainsi que des scènes de nudité parfaitement gratuites (pourquoi les justifier ? le cahier des charges demande explicitement des paires de seins face caméra).

Le film est scindé en deux parties, la première se focalise sur le camp et les exactions qui y sont commises, tandis que la deuxième opère un virage à 180°C en nous offrant une relecture "bis" du classique Les Chasses du comte Zaroff (1934), avec un petit côté nanar.

Côté distribution, on aura le plaisir d’y retrouver la très ravissante Olivia Hussey (Black Christmas - 1974), aux côtés de Steve Raislback. Pour le reste, le film est assez insignifiant, pas désagréable à regarder, mais s’oubliera aussitôt.

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« - Pour être engagé comme maton dans les camps, faut renoncer à ses burnes.
- Tu veux dire que tous les gardes sont castrés ?
- Ouai. T’as pas remarqué qu’il a une drôle de démarche ? On leur coupe, c’est censé les rendre plus méchants. »

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