Critique n°222: " Je sens que la mercerie de Minnie va être bien animé"

Commencez l'année 2016 par un grand film de Tarantino, je vote pour tout de suite, quand certains vont encore voir Star Wars ou d'autres films, je me suis permis d'allez voir ce film en avant-première le 5 janvier.


Je suis un très grand fan de Tarantino, pas forcément des messages qu'il fait passer dans ces films mais dans la réalisation, les images, les dialogues. Et son nouveau film nommé Les 8 Salopards répond parfaitement à la mythologie de Tarantino.


Quentin Tarantino est le genre de réalisateur sachant parfaitement ce qu'il veut et ne cachant pas son narcissisme. Rien qu'en mettant au début de son film le numéro de celui-ci, on qait que le personnage est assez spécial. De son propre aveu, Tarantino aime quand le cinéma montre des personnages qui pissent le sang comme des cochons qu'on égorge, ce qui explique les classifications de l'ensemble de ces films.


Ce nouveau film est pour moi un hommage à tous ce que Tarantino a fait jusqu'à présent, je m'explique: Tarantino a une filmographie atypique, plusieurs genres de films y sont retranscrit comme les films de gangsters, les films de Ninja et donc les Western. Dans chacun de ces films, Tarantino vise l'excellence, il ne laisse rien au hasard, tout est pensé pour être une réussite au final. Et, une nouvelle fois, Quentin parvient à convaincre très aisément la majeure partie du public et convainc surtout les fans de la première heure.


Pour ceux qui disent que ce film est une copie de Django, je vous préviens, vous risquez d'être surpris. Ce nouveau film est un western certes mais il est loin de Django, pourquoi ? Cette fois-ci, Tarantino se base dans un lieu unique pour tourner un huit clos sanglant et organisé de manière magnifiique par le maestro Quentin.


La grande force de ce film sont les personnages présents dans le film: tous présentent un aspect très important, ils ont chacun leurs histoire et cachent leurs jeux tout en se méfiant de l'ensemble des personnages qui l'entourent. Aucuns des personnages est attachant et c'est là que l'on voit que l'on est dans un Tarantino. Tous ces films ne présentent aucunes formes de sentiments et pour cause, Tarantino ne supportent pas les films de sentiment. Même dans Kill Bill qui se base pourtant sur une histoire tragique, on ne sent pas une seule seconde que Tarantino n'éprouve de compassion pour son personnage principal.


Parlons des dialogues percutants de ce film: que ce soit le discours du personnage de Samuel L Jackson ou les interventions tout en humour noir du personnage de Tim Roth, les dialogues sont la grande force de ce film. Quand le film tend vers une longueur non désirée, Tarantino incorpore des parties de dialogues très fortes qui ne font pas forcément avancer l'intrigue principale mais permet aux spectateurs de ne pas s'ennuyer une seule seconde.


Le casting, il n'a plus besoin de le présenter puisque l'on retrouve toutes les grosses pointures d'Hollywood comme Tim Roth, Samuel L Jackson ou encore Kurt Russel, Tarantino s'entoure des meilleurs pour rendre son film unique en son genre.


Un pur Tarantino, jouant sur une sorte d'hommage à son cinéma tout en rendant ce film unique, Quentin a déjà marqué cette année 2016 de sa patte de salopards en puissance. Que c'est bon.

Bastien Rae

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