LEGO Batman - Le Film par Quintin Leneveu

Il y a 3 ans, le film "La Grande Aventure Lego" avait créer la surprise en s'avérant être une vraie réussite, et ce malgré toute l'appréhension que l'on avait à voir un film lego. Poursuivant dans la même veine, voici que débarque le spin-off basé sur Batman, toujours dans le même style.
Le scénario, aussi simple que l'on s'y attendait, suit Batman, toujours aussi cool, combattant tous ses ennemis (et même plus) et découvrant que la vie de famille n'est peut être pas si mal.
A l'image de son ouverture, "Lego Batman le film" est un concentré de bruit, de fureur et de vitesse. Mené à 100 à l'heure, le film ne ralenti jamais, et ce durant ses 100 minutes d'une efficacité redoutable. Batman s'y bat, raconte des trucs idiots, construits des véhicules cools,... Bref, un concentré de ce que Batman était dans "la grande aventure lego". Pourtant, difficile d'être aussi séduit par ce film que par son prédécesseur. En effet, si le film contient à peu près tout ce qu'on l'on en attendait, difficile de passer outre un scénario assez moyen, totalement concentré sur le fan service plutôt réussi (que ce soit al liste des méchant en ouverture ou les références aux anciens films Batman), le film oublie de se montrer surprenant et, finalement, convaincant pour quiconque ne connait pas l'univers du chevalier noir.
Côté casting vocal, rien à dire. Will Arnett se montre terriblement convaincant en Batman, tandis que face à lui Zach Galifianakis, Rosario Dawson, Michael Cera ou Ralph Fiennes font un travail impeccable, interprétant avec talent chacun leurs rôles. A noter les apparitions discrète mais plus qu'agréable de Channing Tatum, Jonah Hill, Conan O'Brien ou Zoë Kravitz. Mais la palme revient à Billy Dee Williams, retrouvant Harvey Dent 28 ans après son rôle dans le Batman de Tim Burton.
Au final, si "Lego Batman le film" ne se montre pas aussi convaincant que son prédécesseur, le film parvient tout de même à son montrer divertissant et ce, surtout, si l'on aime déjà l'univers de Batman. Un pari réussi en partie donc.