Après une première aventure admirable de rythme et de drôlerie , il me tardait de Retrouver le trio gagnant Robert-Veber-Richard! :D
Et bien, très grosse déception que cette suite.. :cry:
On ne va pas se le cacher, c'est un décalque paresseux du premier épisode, avec une première demi heure centrée sur les bisbilles internes aux services secrets, les mêmes protagonistes(hors Blier)... Et les mêmes scènes... :?
Aucune inspiration dans les gags, des dialogues médiocres de Veber(rare!) , une mise en scène paresseuse d'Yves Robert et des duos qui ne marchent pas(Michel Duchaussoy est un pâle Bernard Blier, Mireille Darc fait de la figuration alors que son Charme était essentitel à l'aspect comédie romantique classique du premier film.
Bref,rien ne marche, ça tourne totalement à vide et les acteurs sont en en roue libre... :(
Pas grand chose à sauver hormis deux trois gags nouveaux, où Robert semble enfin retrouver le rythme avant de saborder lamentablement ce sursaut avec une fin ridicule.
L'idée d'obliger Perrin à incarner un faux agent secret était une mauvaise idée,car le rire venait de deux mécaniques:
D'une part, le statut d'observateur exterieur du fidèle et narquois Perraches,qui assiste, comme le spectateur médusé, à la tornade Perrin, pour finir par s'y attacher. Dans cette suite,IL n'est que le pantin de Rochefort, perd tout empathie pour Perrin et par la même occasion, la sympathie du spectateur, qui ne peut s'identifier à lui... A vrai dire, la tendresse d'Yves Robert pour ses personnages, point fort du premier film, a ici complètement disparu au profit de la mécanique de Veber, comme si seul Veber était aux commandes. Malheureusement, c'est ici un Veber peu impliqué, hormis par l'aspect financiers selon ses dires, comme le prouve la pauvreté des répliques, loin de la mécanique de orécision du premier opus. :(
D'autre part, le quiproquo du premier épisode, où les actes de Perrin confortaient inexorablement Blier dans son erreur de representation. IcI, Perrin pastiche un agent secret, sous le regard conscient et approbateur de Rochefort et Carmet... Celà aurait mieux marcher si Veber en avait fait un vrai agent secret:Le Dujardin d'Oss117, l'Austin Powers de Mike Myers ou le Franck Drebin de Naked Gun(on y retrouvé presque à l'identique le sketch de l'aquarium du film d'Yves Robert :shock: ) ont prouvé que l'agent secret maladroit était une valeur sûre de la comédie :D .

Batfunk
4
Écrit par

Créée

le 8 févr. 2022

Critique lue 91 fois

Batfunk

Écrit par

Critique lue 91 fois

D'autres avis sur Le Retour du grand blond

Le Retour du grand blond
Play-It-Again-Seb
6

Le grand blond avec une chaussure rouge

Comme dans tout suite qui s’entend, ce film joue la carte de la surenchère mais l’exercice est ici délicat. Dans le premier opus, Pierre Richard était un ahuri qui ne se rendait pas compte de ce qui...

Par

le 4 févr. 2022

13 j'aime

1

Le Retour du grand blond
JeanG55
9

On l'enterre tout à l'heure, vaudrait mieux qu'il soit mort.

Toujours délicat de faire une suite à un film. Dans le cas du "Grand Blond", on peut dire que ça s'imposait presque puisqu'on laissait nos deux héros François Perrin et Christine (dans une grosse...

le 23 déc. 2021

10 j'aime

7

Le Retour du grand blond
Alligator
7

Critique de Le Retour du grand blond par Alligator

Il est une chose qu'il faut saluer d'entrée, c'est le fait que Yves Robert a réussi à maintenir une certaine continuité narrative et stylistique avec le premier épisode. Comme si les deux films...

le 24 déc. 2012

7 j'aime

Du même critique

Juliette je t'aime
Batfunk
8

Bizarre love triangle

Je viens de terminer l'intégrale version japonaise sous titrée anglais de Juliette Je t'aime(Maison Ikkoku) et ca reste un petit bijou de comédie romantique! :D Les personnages principaux et...

le 8 févr. 2022

1 j'aime

Elle
Batfunk
8

Le freak, c'est chic

Grosse, grosse claque! :shock: Après avoir vu successivement deux chefs d'oeuvre, Le Professeur de Zurlini et Nous ne vieillirons pas Ensemble de Pialat, j'avais peu d'attente pour ce Elle, film de...

le 8 févr. 2022

1 j'aime

Pas de printemps pour Marnie
Batfunk
9

Du chat et de la souris.

Redécouverte tardive de Marnie, précédé d'une réputation d'Hitchcock mineur... Et bah, non, c'est un très grand Hitchcock, dans la droite ligne de mon trio favori Fenêtre sur Cour/Sueurs Froides/Les...

le 8 févr. 2022

1 j'aime