Ce film refait le monde, méthode idéaliste de collège. Les gens, y sont pas beaux, y mettent du pétrole dans l'eau et ça tue les mouettes... C'est eux les méchants, et pas ceux qui tuent des innocents. Bah oué, ceux qui tuent les innocents, y sont amicaux, au moins... Bon, en gros, le thème est bien trop vaste et complexe pour le mec qui a écrit le scénario.

Le rapprochement héros/méchant avec confrontation finale a déjà été fait mille fois, et mille fois mieux.

Les druides, la Bretagne, en voilà un thème qu'il est bon. Sous-exploité.

Les acteurs sont très, très just (mot anglish, hein), si bien que Vincent Perez passe pour un Marlon Brando comparé au reste de la clique. Ça calme.

Montage portnawak, un peu comme Cyprien, avec Élie Semoun, voyez ? Les scènes sont mal introduites, se succèdent trop vite en plus d'être organisées dans la narration comme le ferait un amateur (genre, un monsieur est fiancé avec une dame / la dame plaque le monsieur / le monsieur sympathise avec un monsieur qui tue des gens, le monsieur qui tue des gens apprend la rupture ; gros regard inquiétant, style "je suis ton pote maintenant, et comme je tue des gens, je vais tuer ton ex" (cf Harry, un ami qui vous veut du bien) / le monsieur qui tue des gens tue la dame, CQFD).

Gestion des tons éparpillante, aucune constance. Le film est un polar bien plombant dès les premières secondes, mais se barre en couille dans la comédie un petit coup de temps en temps : ... et maintenant, instant revival Inconnus avec Pascal Légitimus en travelo antillais !

/!\ BONUS /!\

Grosse scène de merde où Vinz dresse des coccinelles à retrouver une meuf à l'autre bout de Paris (une américaine qui tue des animaux pour faire des produits de beauté or something, whatever, une vilaine), le tout grâce à des MANIPULATIONS CHIMIQUES (avec la sueur de la nana, et tout) pour qu'ils l'infectent du laughing gas du Joker de Batman. Compris : travelling sur les coccinelles volant à travers la capitale avec de vrais morceaux d'incrustation 3D pourritos dedans.

J'ai mis 3/10 parce que ça marche un peu quand même avec un malentendu. Le suspense permet de tenir en haleine les moins exigeants.
GiorgiodeRoubaix
3

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le 14 sept. 2010

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