Le Golem par blazcowicz

Quel film mes amis, quel film ! Je ne sais même pas par où commencer. La technique ? Le « jeu » d’acteurs ? Le scénario ? Que de choses à dire ! Classons donc les défauts par ordre croissant, une méthode comme une autre.
La musique, elle est oubliable mais pas trop chiante, c’est déjà ça de pris. La mise en scène est figée mais pas trop problématique non plus. Premier défaut sérieux, la photo. Sérieusement, que s’est-il passé sur le tournage de ce film pour qu’autant de plans soient démolis par une lumière excessive ? Et pourquoi autant de filtres colorés sans cohérence ? Mes yeux ne remercient pas ceux qui ont fait ces choix en tout cas.
N’oublions pas le golem lui-même dont le costume suffit à ringardiser le film instantanément, que du bonheur.
J’ai hésité pour départager les deux derniers, tant il y a de quoi faire. En avant dernier ce sera donc le jeu d’acteur tout simplement mythique, je veux bien que ce soit un muet mais le surjeu atteint un haut degré de nanardise. L’acteur du golem joue son rôle de statue de façon si impliquée que ça en devient tordant. Ah, la salle du palais avec des dizaines d’yeux écarquillés à en tomber, un grand moment.
Je finirai donc de façon prévisible sur le scénario, là c’est juste ahurissant de n’importe quoi. Inintéressant au possible, grotesque, mal écrit, sans rythme, la compilation des choses à rater au cinéma en gros. A part pour voir un nanar muet, aucun intérêt.