Le dentiste fou s’échappe de son asile et trouve refuge dans une petite ville du Missouri. Toujours aussi perturbé (bien plus même, signe que les cachets qu’on lui a donné pendant son internement devait être de l’homéopathie) il va prendre la place du dentiste local et remettre la main sur les différents outils qui vont avec sa profession. Le film coincé un peu par son concept peine à se lancer, la première partie traîne franchement en longueur mais cela vaut le coup de s’accrocher car le final lui assume à fond son délire. Entre une séance de torture dentaire qui ferait passer celle de Marathon Man pour des chatouilles, l’interprétation outrancière de Corbin Bernsen dans le rôle principal, le film réussit ce qu’il voulait faire: donner un sentiment de dégoût au spectateur et lui faire redouter sa prochaine visite chez le dentiste. Bref de la série B d’horreur au mauvais goût assumé et et qui utilise au mieux le peu de moyen dont il semble disposer. Alors on repose ce bonbon que l’on voulait prendre et on retourne se brosser les dents.