-But only in their dreams can men be truly free. Twas always thus, and always thus will be. -Tennyso

Si l'objectivité existait en matière d'art, je devrais probablement retirer un petit point à ce Dead Poets Society.
Fort heureusement nous en sommes loin, il conserve donc toute mon estime émue et mes souvenirs d'ado.

J'ai redécouvert une sucrerie bien agréable, pourtant à l'extrême limite sur certaines scènes du feuilleton du dimanche après-midi sur M6 (avec tout ce que ça implique de bien et moins bien).
Je n'avais jamais fait le rapprochement entre Neil et le Wilson de Dr House.
J'avais oublié qu'Ethan Hawke était si jeune.
Je n'avais en revanche rien oublié du génie de Robin Williams, avec son sourire mutin vissé en permanence.

Ce film a l'odeur, la couleur et la texture d'un bon vieux beignet de ma tata.
C'est réellement un délice, et ça fait resurgir tout un tas de belles choses.
Mais Stanislas Wails en parle sûrement mieux que moi.

Toujours est-il que je lui trouve encore de solides qualités en 2011, des ambiances aux dialogues, des jeunes acteurs touchants à l'ambiance feutrée de Welton.
Que la représentation du songe d'une nuit d'été est toujours magique à regarder, et que les clichés des films se passant dans un lycée ou assimilé ne sont pas trop pesants, même si bien présents.

En un mot comme en cent, oui.
Revoyez-le.

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le 2 déc. 2011

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SeigneurAo

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