Le cinéma de Zviaguintsev est une machine de précision. En trois films et un Lion d'or, il a imposé ses lents mouvements d'appareils, sa violence sourde, ses tons pastels. Les 2h30 de son deuxième et plus long film, "Le bannissement" (2007), cristallisent à la fois ses qualités et peut-être aussi quelques défauts, comme une signature. Après "Le retour", Zviaguintsev était devenu un peu vite le "nouveau Tarkovski". Le temps d'un film qui laissait un goût d'inachevé et l'image du Christ... Lire l'avis à propos de Le Bannissement