Le film commençait bien. La critique de l'absurde bureaucratie française, sans atteindre le niveau d'un Brazil, est assez efficace. Vincent Macaigne ne peine pas à convaincre dans son éternel rôle de paumé. Les gags s'enchaînent bien, les animaux sont mignons... Bref, tout va bien.
Les mots "Fin" s'affichent sur l'écran, c'est parfait.
Mais en fait non, ce n'est pas fini, ce n'était qu'un cauchemar du brave Marc Châtaigne. Marc se réveille, un autre cauchemar commence. Mais cette fois c'est le tour du spectateur. Le comique de répétition devient lourd, les instants "poétiques" mettent mal à l'aise, les gags tombent à plat. L'apogée est atteinte lors d'une scène de bagarre d'une bonne dizaine de minutes : une éternité. On prie pour que ça s'arrête. Le mot tant espéré, "Fin", réapparaît à l'écran...et c'est encore une blague. Quelle blague !
Après quelques mésaventures et un léger détour romantico-niais, le film s'arrête enfin pour de bon.
Au final, le jeu de Vincent Macaigne et la première partie sauvent le film, mais la lourdeur de la deuxième partie ne permet pas à Antonin Peretjatko de nous convaincre.