6
Mélancolie caribéenne
En 1940, Thomas Hudson vit retiré dans une île aux Bahamas et occupe son temps entre pêche et sculpture. Ses trois fils viennent lui rendre visite. L'un d'eux va s'engager dans la guerre. Cette...
le 20 juin 2020
4 j'aime
Mélancolie caribéenne
En 1940, Thomas Hudson vit retiré dans une île aux Bahamas et occupe son temps entre pêche et sculpture. Ses trois fils viennent lui rendre visite. L'un d'eux va s'engager dans la guerre. Cette adaptation d'Hemingway est fidèle à l'écrivain qui partage beaucoup de points communs avec le héros du film, au soir de son existence. Une mélancolie sourde parcourt ce film hybride trop nettement séparé entre trois parties bien distinctes, la dernière, la plus riche en action, étant de loin la moins probante. Après Patton, L'île des adieux marque une nouvelle collaboration entre Schaffner et le grand George C. Scott lequel livre une prestation totalement aboutie. Le film est très inégal mais séduit en partie par sa mise en scène subtile et sa tonalité grave et pessimiste qui contraste avec la splendeur des pausages caribéens.
6
Écrit par
Créée
le 20 juin 2020
Critique lue 702 fois
4 j'aime
D'autres avis sur L'Île des adieux
4
"I wish there was some way to pass on with what I've learned of."
Schaffner s'essaie au drame hybride, familial, existentiel, en temps de guerre, en même temps qu'il renoue avec George C. Scott 7 années après la célébration de "Patton" (pluie d'Oscars), au moyen...
Par
le 10 janv. 2024
6
Critique de L'Île des adieux par Ygor Parizel
Un drame de Frank Schaffner avec en vedette son acteur fétiche George C. Scott. Il y a un petit air de Hemingway dans ce portrait d'un artiste sculpteur vivant aux Bahamas et accueillant ses trois...
Par
le 29 nov. 2023
Du même critique
9
La Galice jusqu'à l'hallali
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 27 mai 2022
75 j'aime
4
8
Triste et célèbre
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
73 j'aime
5
8
Du genre masculin
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
70 j'aime
13
