Le King Kong de 1933 a été pour moi un déclic concernant mon amour des monstres. Je l’ai vu à environ six ans et était en complète fascination devant ces créatures animées en stop motion, non seulement cela a fait de moi un fan de stop motion mais aussi de Skull Island, et bien évidemment de son roi.
Peter Jackson est un grand fan de ce chef d’œuvre, il désire donc en faire un remake à sa sauce et montrer sa presque dévotion à l’œuvre qu’il idolâtre tant. Nous voilà avec un film de 3 heures séparé en deux parties distinctes : Skull Island et un New York des années 30.
Le monstre est plus humanisé que jamais, ce qui donnera des scènes déchirantes comme attachantes. L’histoire est évidemment étoffée pour tenir sur 3 heures et remplir l’œuvre d’émotions.
Dans les grandes qualités indéniables on peut nommer :
Le thème principal de l’île retranscrit parfaitement les dangers qui guettent nos protagonistes ainsi que leur aventure, le thème autour de la tristesse de Kong que l’on entend à la fin du long métrage est lui aussi magnifique, j’ai lâché ma petite larme je l’avoue.
La richesse du bestiaire de Skull Island, plus envoûtante que jamais.
Une CGI qui tient encore la route, certains fond verts, Ann dans la main de Kong surtout, font mal aux yeux par contre, mais il faut prendre du recul et se rendre compte que le film date de fin 2005, donc si les effets spéciaux sont de grande qualité.
Pour finir des acteurs de talent, mon coup de cœur est Jack Black en Denham.
Mais malgré mon amour véritable pour le film je me dois de remarquer certains problèmes qui me dérangent de plus en plus au fur et à mesure des visionnages :
Les membres de l’expéditions partent bien trop vites (la version longue corrige le problème en rajoutant plusieurs péripéties mais nous parlons là de la version cinéma). De plus les sauvetages à la dernière seconde sont très nombreux et désamorce toute la tension des scènes en question.
Le long métrage est alors plus difficile à juger, il enchaîne les scènes de tension pour les calmer rapidement comme si de rien n’était mais souhaite pourtant installer un climat dangereux, c’est assez inégal.
Le King Kong de Peter Jackson est une déclaration d’amour au monstre en plus d’être un des meilleurs remake du cinéma. Il comporte une mise en scène et une histoire maîtrisée mais ayant du mal à relier toutes les péripéties que Jackson a voulu apporter au film par passion des monstres de Skull Island, un cadeau pour les fans de monstre et de l’œuvre originale.
Comme vous l’aurez compris il est pour moi bien difficile de parler de ce film de manière mesurée !