My name is J. Rambo, son of R. Rambo

Sly en avait marre de jouer dans des daubes. De mémoire je dirais que "Copland" est son dernier bon film. Du coup, il décide de relancer son personnage fétiche: Rambo. Problème: la boîte de prod n'est pas convaincue que cela attirera les foules alors avant de jouer à touche touche dans la cambrousse, Sly devra ré endosser son rôle de Titan en slip sur un ring. Succès. Les producteurs rampent devant Sly. Sly marche sur eux et dit: ok j'ai les plein pouvoirs.


Alors ce quatrième opus est certainement différent des précédents par sa violence. Jamais il n'y aura eu autant de mort dans un film avec la star. Mais cela reste néanmoins réussi! La trame est simple, je l'accorde, mais ça marche, le spectateur est scotché et ne s'ennuie pas à la condition de n'avoir aucun problème avec des films sociaux plus...pop corn (oui fana du film qui se passe dans les vignes avec une pauv' ptite demoiselle qui doit gagner sa vie en écrasant du raisin dans une vieille cave, c'est à toi que je m'adresse).


Outre cette trame narrative claire et efficace, les images sont étonnamment belles; le découpage est fluide et lisible malgré les nombreux zoom, Sly n'abuse pas trop de l'effet caméra épaule ni d'un cut trop rapide: il prend son temps de poser les choses et emploie ce bon vieux fondu enchaîné pour faire passer le temps. Le flashback est aussi étonnamment réussi: il s'agit d'un travail de montage résumant les trois films précédents intelligemment ficelé, si bien que cela efface le cliché de sa fonction. On y retrouve aussi des plans juste beaux à voir, profitant ainsi des lumières du pays à en faire rougir un certain Terrence.


Bref un film sans grande prétention sinon permettre à Sly de s'amuser à nouveau, et brillamment réussi. Je suis pressé de voir la suite prévue depuis si longtemps! tellement de rumeurs ont circulé (un nouveau Rambo, un monstre comme ennemi, ...) si bien que Sly n'est même plus attaché au projet (qui doit se faire puisque des affiches annonçant le 5 étaient présente déjà lors de l'avant dernier festival de Cannes. Espérons que l'attente signifie un travail soigné! Et puis après tout pourquoi pas un Rambo aux states? à Baltimore pour aider l'équipe de "The wire"? ho yes!

Fatpooper
10
Écrit par

Créée

le 13 nov. 2011

Critique lue 792 fois

14 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 792 fois

14

D'autres avis sur John Rambo

John Rambo
Vnr-Herzog
5

Papy fait de la resistance

Rambo c'est avant tout une affaire de malentendu. 1982 Ted Kotcheff (qui n'a pas eu une carrière à la hauteur de ce fabuleux First Blood) nous montre un vétéran du Vietnam pris à partie par un...

le 11 mai 2010

36 j'aime

7

John Rambo
Ugly
8

Rambo badass

20 ans après Rambo III, Stallone renvoie son personnage emblématique de la culture US vers un ultime voyage vers l'enfer, un ultime baroud d'honneur en suivant l'actualité, car le conflit qu'il...

Par

le 26 févr. 2019

29 j'aime

25

John Rambo
LeTigre
6

Avoir la guerre dans le sang !

Contrairement à une majorité de cinéphiles, c'est ce quatrième opus qui est l'épisode de trop pour moi. Comme pour Rocky Balboa, Sylvester Stallone voulait en finir avec l'un de ses personnages...

le 14 avr. 2018

18 j'aime

6

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55