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Jeune et folie
Le titre passe-partout et générationnel du premier film de Léonor Serraille a le mérite de la clarté : Jeune femme est un portrait davantage qu’un récit, un état des lieux plus que la construction...
le 7 juil. 2018
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Réalisatrice à suivre
Petit portrait d’une trentenaire un peu marginale, tendance folie douce, et gentiment égocentrique.
Malgré un personnage réussi le film manquante un peu d’originalité ; au final, aujourd’hui, ce type d’histoire n’est plus une nouveauté, surtout dans le cinéma indépendant. Il est parfois difficile de suivre la parcours de Paula (Laetitia Dosch), qui est assez énervée contre son ex, son manque de travail, ses amis, pavie, mais qui ne se donne pas vraiment les moyens de s’élever elle-même, et surtout attend de la vie que les choses lui soient dues.
L’un des points forts du film c’est justement Laetitia Dosch, qui crève l’écran et apporte sa grande fraîcheur du film. On peut cependant aussi y voir son point faible, car peu de personnages secondaires nous marquent. On aurait aimé voir ses autres acteurs s’épanouir davantage.
La réalisation de Léonor Seraille sauve clairement le film, et mérite surement sa Caméra d’Or à Cannes. lLa mise en scène est bouillonnante, inventive, aux rythmes variés, et nous surprend.
Si ce film n’est pas encore très marquant, on attend ses prochaines propositions !
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Créée
le 5 oct. 2018
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