Le bien, enfoui sous les passions

C'est un film sur la patience.

Au début, les participants sont des individus agresseurs, agressé-e-s, chacun dans sa peur, dans la logique de son éducation et affirme son étroite réalité. Les intervenants, laissent faire, il tentent malgré tout de réfréner les sentiments les plus violents.

et de cette rencontre improbable entre des condamnés et des victimes, le temps va aider à polir leurs certitudes qui seront lentement remplacées par de de la connaissance: Connaissance entre eux, faire tomber la colère, faire tomber la peur pour partager une pâtisserie en symbole de réunion.

Ce film porte des idées tellement positives, il est une révolution dans une société où tout le monde se regarde de travers. Quand avec patience, les masques tombent, tout ce beau monde tombe dans les bras de ses voisins. L'idée est belle. Je ne sais pas si ces réunions cathartiques existent réellement. Mais le simple fait de nous les montrer suggère qu'un effort dans ce sens est hautement souhaitable.

Le film est traité de manière très simple, on dirait un téléfilm. On se concentre sur les échanges, avec des acteurs vrais, complètement impliqués dans leur rôle pour nous faire oublier la technique autour. C'est une réussite.

Et dieu sait que j'aime ausculter la technique cinématographique, souvent à l'occasion d'un revisionnage. Là, j'ai été porté par le scénario et le jeu des acteurs, j'ai goûté avec délice ce petit fruit gavé d'optimisme.