Taupe, c'est celui qui dit qui l'est !

Pratiquement fait dans la foulée ( par rapport à la sortie proche du « Infernal Affairs II » ) , on continue notre périple d'infiltration. On revoit Lau Kin Ming quelques mois après les faits du premier long-métrage sous un regard parano ( dédoublement de personnalités ) ; il est au plus bas et va se morfondre dans la culpabilité. La structure narrative varie entre le passé ( Yan ) et le futur ( Ming ) sur des moments parallèles d'une rencontre ou affaire liée avec l'identité secrète Yeung ; Il sera l'élément central de nos interrogations. A vrai dire je ressens un certain agacement sur un déroulé qui devient lassant ( le fameux « taupe ou pas taupe «  qui s’enlise ) et d'une mise en scène pauvre en artifice. Très brouillon par moment ( surtout si on décide de faire pause après les précédents ) l'apparition fidèle du casting permet d'avoir nos repères facilement ( respectueux du matériel d'origine ou modifier ? Je me pose cette question par rapport aux coupes de cheveux mais ma fainéantise de comparer me noie ). J'ai absolument rien retenu des musiques mais il me paraît évident que c'est un recyclage ( le second était dans mes souvenirs plus captivant ) allant jusqu'au visuel des scènes-clés. «  Infernal Affairs III » conclut sur la boucle d'une occasion manquée.