Trois semaines après le Eugénie Grandet de Marc Dugain, voici les Illusions perdues de Xavier Giannoli, Balzac est décidément très à la mode ces temps-ci. Après la sobriété de la première, cette nouvelle adaptation d’un classique de la littérature française, est aussi foisonnante que flamboyante. Brillamment mise en scène et en images par l’auteur de A l’origine, Quand j’étais chanteur ou L’apparition, entre autres. Techniquement c’est une merveille, la direction artistique est minutieuse, très beau travail dans chaque domaine (costumes, décors, photo, musique…). Le casting quatre étoiles est dominé par la révélation de ces derniers temps, Benjamin Voisin, parfait pour le rôle. Une histoire passionnante, cruelle et cynique, avec d’étonnantes résonances dans l’époque actuelle, devant laquelle on ne s’ennuie pas une seule minute. Formidable. L’un des meilleurs films français de l'année.