Jennifer Lawrence qui gagne un Golgen Globe, film nominé aux Oscars, la critique est dithyrambique : mais qu’est-ce que cette énième comédie indé a de plus que les autres ?

On en a vu de ces comédies qui ont essayé de surfer sur le succès des Little Miss Sunshine, Garden State et compagnie ! L’excellent 500 days of Summer, l’hystérique Another Happy Day, mais aussi le médiocre The Descendants, voire même le très mauvais Young Adult, ce sont tous de ces comédies indés dont la qualité est pour le moins aléatoire... Bref ! La liste est longue, et ce Silver Linings Playbook ne semblait pas sortir du lot, à première vue.
Ses nominations m’ont tout de même interpellé, je suis donc allé voir de moi-même ce qu’il avait de si spécial.

Et quel bon choix ! Ce film est un feel good movie au sens le plus pur du terme. Non seulement on sort comblé et heureux de ce film, mais en plus il nous emmène dans le sujet de la folie en le traitant en profondeur sans pour autant perdre de sa légèreté et de sa fraicheur. Il est drôle, parfois émouvant, et, qu’on le veuille ou non, on s’attache à ses personnages. Ce n’est pas de sa faute mais Jennifer Lawrence est magnifique !! Je ne l’avais vue que dans Hunger Games, et pour des petits rôles dans Le complexe du Castor ou X-Men, mais jamais je ne l’ai trouvée si belle que dans ce rôle de folle en voie de guérison.
Comme je l’ai dit, Russel aborde le sujet de la folie avec candeur sans pour autant se contenter de le survoler. Des thématiques intéressantes comme l’acceptation par la famille ou le poids du regard des autres en période de reconstruction sont traités avec beaucoup de subtilité. Ça n’en reste pas moins une sacrée bouffée de fraicheur dans un style de films que je pensais, à tort, épuisé et en panne d'inspiration !
Pour finir, j’ai été surpris de voir des gens être émus au point d’applaudir, non seulement à la fin du film (ce à quoi j’ai déjà assisté 3 ou 4 fois), mais aussi à la fin d’une jolie scène, pendant le film.
C’est peut-être uniquement dû à la culture Nord-américaine, dont les spectateurs ont un rapport très différent au film.
Ou alors ce film a simplement atteint son but initial : transmettre au spectateur un sentiment d’euphorie et de béatitude. Ce qui est suffisamment rare pour être signalé.
TiGon
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le 23 janv. 2013

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TiGon

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