Georg, Anna et leur fils Schorschi goûtent de paisibles vacances dans leur résidence secondaire, près d'un lac. Alors qu'Anna est seule et prépare le repas, deux inconnus aperçus plus tôt dans la journée chez leurs voisins font irruption dans la demeure sous prétexte de lui demander des oeufs,...
Match des critiques les meilleurs avis Funny Games
VS
! Spoiler ! (sauf premier paragraphe)
Avant tout chose, ceux n'ayant pas vu le film (ou son remake) devraient se contenter de ne lire que le premier paragraphe de ma critique, le reste étant de l'ordre du SPOILER (et je ne prends pas de gants). Car j'ai regardé Funny Games sans en savoir grand chose, juste en sachant qu'il était violent. Et je confirme ; le film nous fait s'interroger sur notre rapport à la violence et à sa transposition au cinéma (ou autre média/support) avec un propos intelligent et subtil. Là où, encore plus de...
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178
10
Quand le moralisme pousse à l'obscénité
Anna et Georg viennent avec leur petit garçon passer leurs vacances dans une maison de campagne. Deux hommes s’infiltrent chez eux, tout de blanc vêtus. Peter (Frank Giering) est tout conciliant, presque niais. Paul (Arno Frisch), dominant de leur tandem, ajoute l’aplomb à ces qualités. D’abord, ils éprouvent nerveusement, ergotent, puis imposent les règles d’un jeu qui n’est jamais clarifié. Au fur et à mesure, tout en gardant un sens de l’esquive et une distanciation sinistre, ils se...
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14
3
Critiques : avis d'internautes (182)
Funny Games
Tri :
recommandées
positives
négatives
plus récentes
Eye can’t get no Satisfaction
(contient des spoils)
Quelques années après son film, Michael Haneke expliquait en entretien qu’il regrettait qu’il soit devenu culte pour de mauvaises raisons. Thriller réputé pour sa violence frontale, la gratuité de sa perversion et le pessimisme absolu de sa progression, Funny Games est en effet devenu une référence en termes de...
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Ceci n'est pas un film
Ceci n’est pas un scénario. C’est une extrapolation du Voyeurisme Sadique inhérent aux spectateurs au cinéma, toujours avide de chocs ou de sensationnalismes. C’est une extrapolation, également, du Sadisme inhérent au Créateur lui-même, qui maîtrise toutes les destinées des personnages, même l’univers diégétique (comme il le rappelle en faisant rembobiner une certaine séquence). Ainsi, je...
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Entre fascination et répulsion
Pour mon premier Haneke, en voilà une bien jolie surprise. Aucun de ses films à part celui ci ne m’avait attiré par leur résumé, c’est donc logiquement que je me suis porté vers Funny Games…
On suit ainsi une petite famille, George et Ann qui partent se reposer en vacances dans un coin tranquille avec leur fils Georgie. Mais la venue de deux jeunes hommes, Peter et Paul, va venir perturber...
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Vous n'auriez pas des oeufs ? C'est pour la voisine.
Ce film ne peut se regarder sans un décryptage. Car lorsqu'on a compris qu'Haneke joue avec ton rapport à l'image, ton incapacité à t'en extraire et sa facilité à te choquer, faire de toi une marionnette émotive, on ne le voit plus comme le film gratuit et malade d'un Autrichien trop hype mais comme une perle d'intelligence insupportable. Avec en sus une absence de démonstration de la violence...
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Game over
Je ne sais pas par quel bout me lancer dans la partie.
J'avais entendu de Funny Games que c'était un film dur, qu'il était trop violent, qu'il y avait eu un remake.
Je ne trouve pas le film particulièrement violent, dans le sens où la suggestion prend nettement le pas sur la violence montrée. Est-ce violent moralement? Oui, très, et ç'aurait pu l'être encore plus n'eut-ce été ce parti pris...
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