Jamies, femme libre en pleine rupture amoureuse et Marian, son amie pudique et coincée, sont en quête d’une bouffée d’air frais et décident de se rendre à Tallahasse. Mais leur périple sera semé d'embûches après avoir croisé la route d'une bande de truands...
Ethan Coen trace sa route en solo en réalisant ici son tout premier film (de fiction) sans son frère Joel. Avec Drive-Away Dolls (2024), il réalise ce qui s'apparente à une Série B à l’esprit très ancrée dans les 60’s avec son look rétro et ses transitions psychédéliques & cartoonesque (franchement lourdingues).
Avouons-le, il se plante en beauté. Le film avait été pensé pour être une comédie délurée / trash, il n’en sera rien, en dehors de la scène d’ouverture avec Pedro Pascal (si tout le film avait été comme ça, peut-être que nous nous serions amusé). Tout le reste n’est qu’une enfilade de longues scènes de dialogues et de vannes qui tombent à plat, au coeur d’un récit particulièrement inintéressant et chiantissime.
On a sans cesse cette désagréable impression qu’Ethan Coen surf sur sa carrière des 90’s avec son frangin, en nous balançant des références à leurs précédents films, comme s’il n’était toujours passé à autre chose (c’était il y a 20 ans, faudrait songer à faire son deuil du passé).
Drive-Away Dolls (2024) devient rapidement embarrassant de nullité, jamais drôle et d’une fainéantise pas croyable. Bref, rendez-nous les Frères Cohen, eux au moins, ils étaient drôles et talentueux.
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