Coco
7.7
Coco

Long-métrage d'animation de Lee Unkrich et Adrian Molina (2017)

Il y a des filmes comme ça qui, dès les bandes annonces, attirent ton attention et créent le coup de cœur. Quelque soit le style, quelque soit la démarche artistique, quelque soit la forme, il y a des choses comme ça qui créent quelque chose. Et dans ses cas là, soit tu es vachement déçu, soit tu es combler parce que tu as eut ce que tu voulais, et tu as donc passer un agréable moment. Disney m'a jamais fait cette effet, certain filmes japonais m'ont fait cette effet là, et quelques filmes français m'ont attirer l'attention comme ça où dès la bande annonce, je suis séduit, j'ai envi de découvrir le film. Ça n'est jamais allé plus loin que vouloir aller voir les filmes, mais c'était quand même quelque chose de fort qui était unique à ses filmes là. Au revoir là haut et ses masques, Souvenir de Marnie et sa bande son, ... Les raisons étaient toutes différentes pour que je m'attaches à certain filmes en particulier, et il me semble pas qu'il m'ait eut de déception notable. Peu être Avril et le monde truqué où l'univers steampunk et les graphismes m'avaient pas mal attiré mais qui s'est soldé par une assez grosse déception. Disney a été la seul exception, peu être que très jeune, j'ai été hipper par des filmes parce que c'était des bon filmes, que c'était de l'animation, cela me permettais d'avoir un moment en famille au même pied d'égalité, et que j'avais pas forcément de recul pour critiquer ses filmes qui étaient le début de mon répertoire cinématographique. Cependant, aucun Disney m'a profondément donné envi de le voir, et après avoir passer l'année 2010 (cela a commencer un peu en 2008 mais c'est en 2010 que la coupure était nette), je n'arrivait plus vraiment d'intérêt sur les filmes Disney. A part certain grand classique comme Le Monde de Némo, Monstre et Compagnie, ou encore Toy Story, j'avais lâcher le wagon et je n'accordais plus vraiment d'intérêt pour les filmes Disney, trouvant que les successeur de ses monstres de l'animation n'étaient juste que des tentatives de faire mieux. Et puis arriva Coco. Un film a speech pouvant être similaire au autres filmes de la licence mais profondément différent des autres et au graphisme et à l'univers visuel riche. J'avais quelques crainte car qui dit Disney dit chanson, et rien que l'idée de voir un film d'animation dans l'univers du Mexique et avec un personnage principale voulant percer dans la chanson, tout était réunis pour que cela soit encore un film à la Vaiana où l'on chante à chaque évènement allant du réveil matinal, en passant par le relevé fiscale, ou encore les violences conjugales. Mais Coco m'attirais, et il m'attirais comme aucun film avant lui n'avait pu le faire. J'étais intrigué mais aussi attiré par l'aventure qui m'étais proposé, et quand un jour l'occasion m'a été de le voir un jeudi soir lors des vacances de Noël, seul face à l’écran et sans mes parents, je suis aller le voir. J'ai hésiter à rentrer, il y avait des enfants et MON DIEUX que je déteste les gosses, au final j'y suis allé, et c'était la première fois où j'ai été surpris et où j'ai trouvé le film encore meilleur que ce que je m'imaginais. J'ai vécu l'un des moments des plus marquant de ma vie, car j'ai vu ce jour là ce qui allait devenir mon Disney préféré, mon film d'animation préféré, et mon film préféré tout court. Je pense qu'il va m'être extrêmement compliqué de détailler le pourquoi du comment car comme dans tous film préféré chez quelqu'un: il est unique, il propose un moment suspendu dans le temps, et il n'est pas vraiment à s'expliquer. Pour le besoin de la critique, j'expliquerai ce qui est bien et ce qui l'est pas, mais je ne pourrai jamais être pleinement objectif dessus, et je m'en excuse.

Graphiquement Coco est sublime. La richesse des couleurs, le tout sans qu'il n'y ait l'effet arc en ciel où tout est mal dosé et où cela ne représente qu'un monde multicolore sans réel personnalité. Ici c'est un monde suspendu dans le temps où l'on voyage entre style vintage et chip d'une maison, au ruelle d'un Mexique en Automne. On a beaucoup de lumière et beaucoup de couleurs mais on fait la distinction entre scène coloré et scène lumineuse. Ce qui fait que l'on a un monde des ancêtres avec une riche palette de couleur mais des lumières pas forcément vives. On navigue dans une ambiance bleu apaisant qui clairement est magnifique, et des paysages à couper le souffle. Le design des personnage est très riche et surtout léger. Certain peuvent avoir des vêtements de pauvre comme des vêtements de riche, chacun des costumes sont riche en détail et en harmonie avec les couleurs. Le design des personnage est tous réussit et sont tous reconnaissable au 1er regard, même si le personnage peut être fantomatique ou très absent de la trame narrative, on le reconnait et on sait qu'il vient de CE film et pas d'un autre. L'énorme travail sur les squelettes qui captent directement le regard et qui volent chaque scène de leurs présence, le travail aussi sur les animaux qui arrivent là aussi à être harmonieux même si la clarté des couleurs est plus prononcé. Visuellement Coco est magnifique et personne ne peut trouver d'argument solide pour critiquer le film à ce niveau là. Niveau sound design on est sur un travail d'orfèvre. La personne qui s'est occupé du son de Coco a de l'or entre les doigts. Le film nous crée tout une ambiance sonore qui, à chaque scène, évolue et s'adapte à l'ambiance de la scène. Les bandes son sont en harmonie avec l'image et puis les chansons... J'ai jamais vu une aussi bonne intégration des musiques et une aussi belle écriture musical depuis Fairy tail ou même les plus grand classique Disney, et je pense que ce film peut dépasser ET Fairy Tail ET les classiques. Je réécoute Un Poco Loco minimum 5 fois par semaine, La Llorona pareil, Le monde Es Mi Famillia pareil, Corazon beaucoup moins vu que j'ai envi de chialer dès les premières notes, et puis j'écoutes chaque version de Remember me en boucle depuis maintenant près de 4 mois. Même la version de l'album beaucoup plus soul que celles du film, même elle je l'apprécie. Et comme je le disais, toutes ses merveilles sont intégré de manière logique et naturel dans le film de tel sorte que dès que tu as envi d'entendre de la musique ou une chanson, ils mettent une chanson parce qu'elle s'intègre dans la logique du film et son déroulé. Et puis le doublage est juste parfait, que ce soit en acting ou en chanson, on est sur du lourd. Andréas Santamaria vole toutes les scènes et crève littéralement l'écran, les autres personnages sont réussit et le fait qu'on connaisse pas leurs voix nous aide à les rendre uniques, et puis Ary Abittan... Je n'ai pas vu Ary Abittan, à aucun moment j'ai vu le Ary Abittan des plateau télé ou des comédies françaises douteuses. Ici j'ai vu Hector, et Hector est interprété par un acteur aguerrie et mature, qui par dessus tout est d'une justesse juste bluffante dans les scènes de pure comédie ou de pure tragédie. Aucunement dans l’excès, Ary Abittan quitte totalement son personnage de barjot que l'on peut voir dans certain plateau télé, et réussit son passage au dramatique. Coco est d'une richesse en terme de réalisation comme il n'y en a jamais eut auparavant.

Niveau écriture on est sur quelque chose d'aussi poussé que la réalisation. Toute l'histoire se lit d'une traite et on ne voit pas passer les 2h de filmes. On reste subjugués et happer par l'histoire et les enjeux et on oublie tous le reste. Comme tout bon film Disney, c'est un film au sens de langage multiple parlant pour les petit mais aussi pour les plus grands, le tout, et c'est là toute la beauté de ce film, avec une seul et même niveau de langage, les autres niveau de langage servant surtout à ceux voulant pousser encore plus la réflexion et chercher plus de richesse et plus de beauté. On a là un enfant qui va chercher à ne pas être conditionné à la coutume familiale et qui va essayer de réaliser son être d'être un artiste accomplit avec l'aide de ses ancêtres et en parcourant le monde des morts qui lui apprendront à faire face à l'adversité et à ne surtout pas oublier ce que l'on a aimé car c'est ce qui construit notre passé, nous aide à avancer dans le présent en direction d'un avenir incertain mais riche en découverte et en surprise. L'histoire d'un enfant devant faire face au convention et à la fatalité de la réalité, qui ne cherche juste qu'à sublimer son art et développer sa personnalité enfouis pour être lui même et non pas une personne parmi d'autre. Dit comme ça, on dirait que le film est d'un chiant infini avec des personnages constamment autocentré et cultifier comme peut être un Gingka de Beyblade ou un Nick Furry dans la saga Avengers, mais non. Ici on a Miguel, un enfant comme un autre pouvant s'évanouir et éprouver des moments de faiblesse, subissant des scènes gênants de dispute en famille, ... Miguel est crédible et on s'y attache dès le départ. Le film s'ouvre de manière efficace en expliquant de manière propre et concise un univers léger et réaliste, le tout avec une mise en scène intelligente. On peut regretter quelques personnages fantomatiques qui n'ont pas de réel impact sur l'histoire, notamment les cousins et arrières cousins qui je pense sont plus là pour donner la symbolique de la famille au complet qui sont constamment présent autour de Miguel. Dernier point négatif qui là peut déranger certain mais qui reste TRÈS minime, c'est le schéma narratif qui peut paraitre cliché et prévisible, mais qui, si on est assez rentré dans le film, peut totalement être oubliable. Jusqu'au bout j'ai accrocher au film, jusqu'au bout j'ai été surpris par la justesse et l'originalité du récit, et jusqu'au bout j'ai dévorer le film. Au final, je ne sais pas s'il y a un mot plus légitime qu'un autre pour exprimer ce que je ressent devant ce film, comme j'ai bien cru ne pas pouvoir expliquer pourquoi j'adore ce film. J'ai essayé dans un long texte qui je pense est beaucoup trop long pour une personne lambda me découvrant et découvrant la critique, j'ai essayé d'expliquer ce qui je pense n'est pas à expliquer, et à rendre objectif quelque chose qui ne doit pas l'être. Un film préféré ça s'impose tout seul, ça ne se réfléchit pas, ça ne se théorise pas. Ça doit être un moment suspendu dans le temps où vous êtes devant un film, et vous vous dites "Je ne sais pas ce qui ce passe, je ne comprend pas ce qui m'arrive, mais je vais aimer ce film et porter ce film tous les jours de ma vie". Au final, si je devais résumer Coco en quelques mots, je ne parlerais pas d'image, je ne parlerai pas d'acteurs, je ne parlerai pas de musique, je ne parlerai pas d'animation, je ne parlerai pas d'histoire, ni même de film, je parlerai d'un miracle. Coco est un miracle que j'ai eut la chance de voir au bon endroit, au bon moment. Chacun son avis sur le sujet et libre à tous de critiquer ce film, je vous encouragerai presque à aller voir d'autre critique sur ce film que celle ci par peur de ne pas être assez objectif dessus, mais Coco a été pour moi quelque chose d'infiniment plus beau que ce que j'ai pu voir auparavant, et si je peux encourager d'autres personnes à vivre la même expérience que moi, aller voir ce film. Peu être que vous serez moins toucher que moi lors du visionnage, vous serez peu être déçu voir même en profonde haine contre ce film, mais ce n'est pas grave. Chacun son film préféré, vous trouverez le votre plus tard, et vous serez tout aussi épanouis que moi voir même plus. En attendant, peu importe le résultat, j'ai apprécier Coco, et c'est pour moi l'un des meilleurs film d'animation qui m'a été donné de voir.


19,75/20


N’hésitez pas à partager vôtre avis et le défendre, qu'il soit objectif ou non. De mon côté je le respecterai s'il est en désaccord avec le miens mais je le respecterai encore plus si vous de vôtre côté vous respectez mon avis.

Youdidi
10
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le 12 avr. 2018

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Youdidi

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