Bonsoir ce soir je voudrais vous parler conduit
Cette critique peut contenir quelques spoiler qui ne sont pas très important mais qui sont tout de même présent dans la critique la dernière partie de la critique est par contre un gros spoiler et est balisé si vous n'avez pas vu le film ne lisez pas en dessous de la balise spoiler
Quel fou j'ai été de résister à Brazil. Près d'un an que je me dit que ce film n'a pas l'air si bien que ça, je pensais à un film d'auteur chiant et pompeux (pourquoi?) mais j'ai cédé. Ce film fait définitivement partie de mes préférés.
Tout est génial dans ce film, le film a vieilli mais l'esthétique un peu kitsh du film lui donne un charme fou, l'histoire est fort sympathique, tout les personnages sont incroyables, une grande partie des scènes sont totalement surréaliste, l'univers futuriste (mais tellement rétro finalement) est parfait pour le thème.
Mais tout ceci ce n'est finalement qu'une partie de l'iceberg.
Déjà je doit dire que ce film est rafraîchissant ,parmi les films qui traite du rapport entre l'état et la société et la pression qu'elle subit, parce que dans ce film l'état n'est jamais pointé du doigt on se concentre sur le personnage il n'a aucune implication politique. On nous présente un univers où les personnages s’épanouissent, Sam lowry n'est pas heureux mais il n'est pas réellement malheureux il est en quelque sorte un peu blasé. Les seuls opposant à l'état (qui n'existe même pas dans le film) sont les terroristes et le seul des terroristes présenté à l'écran est Robert De Niro qui n'est pas un terroriste mais un homme qui travail au noir parce qu'il n'aime pas la "paprasserie".
Alors que dans un V pour Vendetta l'état est clairement la cible "il est trop méchant parce qu'il opprime les pauvres gentils" et ceci est présent dans la majorité des dystopie, mais on ne peut pas tellement le leur reprocher.
Ceci dit le film reste quand même critique par rapport à la société, la consommation est clairement pointée du doigt, en particulier la manipulation qui l'accompagne, la publicité pour des tuyaux qui sont censé être esthétique et la scène au restaurant où la nourriture n'est plus que sous forme de pâté et accompagnée d'image censé correspondre au plat en sont assez représentatif je trouve.
La déshumanisation avec l'erreur centrale du film, toute l'administration, la volonté des femmes de faire constamment de la chirurgie esthétique pour ressembler à quelqu'un d'autre qu'elles qui serai plus agréable. Mais aussi l'appartement de Lowry qui est automatique et qui fait tout à sa place, d'ailleurs au fur et à mesure qu'il se détache de la société son appartement se délabre de plus en plus.
Le climat de paranoïa aussi avec tout au long du film des affiches affichant ne faite confiance à personne, si vous soupçonnez quelqu'un dénoncez le et les quelques spot parlant de terrorisme. Ceci rejoins la manipulation car il est clair que personne ne s'inquiète (à part l'amour de Sam) de ces problèmes là pourtant tout le monde semble dire que c'est une bonne chose que les terroristes soit arrêté on peut pensé à l'explosion dans le restaurant qui ne provoque qu'un mécontentement au près de la mère de sam, l'attitude du laveur de sol à la fusillade finale qui n'a pas l'air de se soucier réellement de l'attaque. Leur pensée est en opposition avec leur comportement ce qui est le fruit d'un propagande.
Mais ce qui m'a frappé en premier c'est le pragmatisme de Lowry hors mis la femme de ses rêves (et c'est peut être parce qu'il rêve d'elle qu'il ne rêve de rien d'autre) il n'espère rien de la vie, il sait qu'il ne pourra rien avoir, de toute façon, qui améliorera son existence il refuse toute les promotions, son travail n'est pas trop contraignant et il est bien traité, il a de quoi vivre et pourtant autours de lui tout le monde semble être pris par cette volonté de le voir gravir les échelons, il est considéré comme malade lorsqu'il refuse la promotion comme si elle aurait pu être une sorte d'el dorado. Sam est un romantique mais qui est dans un monde qui tente de lui dicter ce qu'il doit désirer ce que le transforme en philosophe de l'absurde en camusien la vie n'a pas de sens il va juste tenter de vivre comme il le peut et de manière peu contraignante tout en rêvant de la seule chose qui le rendrait heureux.
Une femme, rêve de se battre pour elle, d'être un héro. Mais il veut une femme noble pas celles qu'on lui propose. Et il la trouve une femme qui se bat pour une affaire qui n'en vaut même pas la peine mais qui va se battre contre l'administration, elle est comme Lowry mais elle n'a pas encore accepter d'être une marchandise (la famille buttle reçois un reçus lors de son arrestation). Elle se bat donc, elle porte plus de l'homme que de la femme en elle, elle est conductrice de camion pour une entreprise pétrolière, a les cheveux court et de plus Lowry a un statut ambiguë car il est dépendant d'elle mais elle non (brazil aurait devancé This must be the place?)
Sa conquête se voit au travers de rêve, que certain trouve de trop, que je trouve très juste, je trouve qu'ils sont intéressant à décoder pour voir l'évolution de Lowry et de les voir se confondre avec la réalité au fur et à mesure qu'il atteint son objectif, sa quête du bonheur.
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Le dernier rêve qui se passe pendant la torture de Sam est magistrale toute les angoisses de Sam renaissent pour un dernier instant et il va vivre sa catharsis pour être en paix avec lui même et pouvoir vivre avec sa femme, ce qui nous amène au meilleurs moment du film, le bonheur n'est plus possible dans ce monde qui le bride et le force à vivre comme on lui a demandé de vivre, et rien que pour cette dernière scène, que dis je, rien que pour le dernier plan où Lowry chante Brazil, ce film mérite d'être vu
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