Formidable hommage à Freddie MERCURY et QUEEN

Bohemian Rhapsody retrace la carrière de Freddie MERCURY, de la création de QUEEN au concert triomphal du Live Aid, en 1985. Rami MALEK incarne le leader charismatique du groupe de rock britannique de façon tout à fait crédible, tantôt fragile dans ses moments de solitude, tantôt performeur face à un public de 100.000 fans déchainés. On peut parler de quête d’identité, tant FM se cherchait artistiquement et sexuellement. Personnellement j’ai découvert son côté humain, moi qui ne connaissais que la bête de scène. Seul bémol, étant donné la vie d’excès en tout genre du chanteur de QUEEN, on aurait pu s’attendre à une version plus sulfureuse ; les producteurs ont sans doute voulu faire un film tout public.

La bande originale qui aligne les tubes – de Killer Queen à The show must go on (générique de fin), en passant par We will rock you, Another one bites the dust ou encore Radio Ga Ga – est forcément démente.

Le climax du film intervient à la fin, à l’occasion du concert au Wembley Stadium, qui marque le retour de QUEEN sur le devant de la scène (c’est le cas de le dire). Les scénaristes ont eu la judicieuse idée de conclure le long-métrage sur cette performance jouissive pour le public que nous sommes.

Bohemian Rhapsody est le biopic – passionnant – du leader d’un groupe majeur de l’histoire du rock. A voir.