
Je ne sais pas pourquoi je continue à attendre, dans les films de Woody, un moment d'humanité; un regard attendri de sœur à sœur, un acte d'amour inconditionnel... il y a de l'espace pour ça dans tous ses films, mais non, Woody continue à mettre en scène, de la première à la dernière minute de chacun de ses films, tout ce que je hais chez l'être humain. Alors, je hais toujours aussi passionnément ces films et la violente envie de vomir qu'ils provoquent en moi, mais je dois le dire, "Blue Jasmine" est particulièrement brillant dans son, hmm, "imbuvabilité". Grâce à Cate, beaucoup, que je n'aime paradoxalement pas moins.