
Dans les productions récentes de Woody Allen, blue Jasmine est ce qu'il le fait renouer (légèrement) avec sa verve de son meilleur cinéma. Le parcours de cette femme à la vie sociale et affective brisée est brillamment interprété par l’excellente Cate Blanchett. Allen est dans le meilleur de son histoire lorsqu'il suit la chute sociale de son personnage. Malheureusement il va droit dans les clichés dès qu'il touche à la relation des deux sœurs. L'une n'ayant connue que les petits boulots et enchaînant les pauvres types, alors que l'autre (Jasmine) n'a connue que le luxe. Le discours du film est bien trop simpliste, car il montre une fois encore que l’argent pourrit l'homme. C'est oublier que les gens qui font ces films sur l'argent sont riches à millions, Scorsese et Woody Allen, ils devraient revoir leur copies. C'est sûr Woody Allen n'est plus aussi bon qu'avant et Jasmine doit avant toute autre chose à l’interprétation de Cate Blanchett.