
Chaque année nous avons droit à un Woody Allen et après un très moyen To Rome with Love et un splendide Minuit à Paris, il est de retour avec Blue Jasmine où Cate Blanchett joue une femme au bord de la crise de nerfs, un peu fofolle qui vient envahir la vie de sa soeur après ses dernières déboires. On aborde ici une histoire assez sombre d'ailleurs.
On revient à la base de Woody Allen avec ce côté pessimiste de la vie, avec la dose de cynisme qu'on avait l'habitude d'avoir. On a droit à un contraste entre leurs deux univers des deux personnages principaux, Cate Blanchett et Sally Hawkins. Certes Blanchett est le vrai personnage principal avec le débalage de sa vie continuelle avec les flashbacks. Mais il n'oublie pas de montrer un autre monde avec la soeur. Un dur retour à la réalité pour Jasmine.
Jasmine est atteinte d'une maladie mentale qui rend le film très glauque et même parfois redondant, le personnage est perdue et descend très rapidement d'une classe sociale à une autre. On a presque pitié d'elle. Woody Allen nous sert un film très noir où Cate Blanchett est convaincante dans son rôle en nous faisant parfaitemenr ressentir la détresse de Jasmine.
Mais derrière elle se cache pas grand chose car si on apprend le déroulement de sa vie petit à petit, on ne sait jamais sur quel pied on doit danser. Woody Allen joue avec différents genres sans vraiment mettre le pied dedans et ça finit par nous ennuyer. On a l'impression que Woody a perdu de sa vista qu'il n'arrive plus à trouver de vraies sujets et c'est bien dommage.