Avatar 1 en plus bleu et plus nul

Vous avez forcément déjà eu , ce fameux sentiment, de déjà vu. Paraitrait qu'une connexion synaptique à foirée, qu'un neurone à clamsé. Je suis donc presque sur, d'avoir subit, une attaque de 3h10 sur un thon bleuté.

Si le premier opus m'avait transporté, par le complexe de sa faune et de sa flore, par les sujets sous jacents, ma foi, pertinents. Il n'est rien du deuxième. C'est comme si le scénario avait été écrit pour créer de belles images, en liant non sans mal de multiples évènements, comme si parmi toutes les possibilités d'histoires, James Cameron en avait choisit pleins, sans piocher dans l'océan de bonnes idées possibles. (oui il risque d'y avoir des blagues aquatiques de mauvais gout).

On commence par une ellipse de 20 ans, car voir Jake élever sa famille sans aucun humain , le voir murir et se fondre, dans son nouveau monde à travers un apprentissage de moeurs complexes et de traditions profondes, n'est pas assez important.

On retrouve donc les même méchants humains, complètement abrutis par la quête du profit, avec le MÊME antagoniste. C'est d'ailleurs un des points qui m'a fait le plus souffler. Comme on a pas eu d'idée de nouveau Villain, pourquoi ne pas prendre un clone de notre défunt personnage avec simplement ses souvenirs et sa personnalité. On a donc un Avatar raciste pour aucune foutre raison, parfait petit soldat pour un scénario d'or et déjà naufragé.

Ensuite on copie colle le procédé sur tout le reste et on s'attache à rendre la dites chose attrayante. Le cheval devient le poisson, pour ce qui est de la monture, le ptérodactyle devient le poisson presque volant, l'arc devient lance, l'arbre de vie devient l'anémone de vie et les huttes deviennent des maisons piloris. Et si l'on nous noie sous une avalanche de poissons à la première plongée, soyez sans crainte la mer est aussi vide que le script, les 2 prochaines heures.

Les personnages quant a eux, sont nombreux mais ne servent qu'a l'image. La petite soeur : dans un coin la bas, lo'ak : il est imprudent, la grande soeur : elle regarde le sable, le grand frère : par ici, la mère est avec son arc, la doyenne casse les couille etc. On en développe rien ou presque, si ce n'est cette relation père/progéniture plus proche de la relation paternel que Staline avait avec son peuple.

Dire qu'on aurait pu assister à un nouveau parcours initiatique, à des moments de contemplations intenses ou bien même des combats entre Na'vis. Non. On a le droit à une foutue chasse à la baleine doucement moralisatrice et une bagarre entre ados. D'ailleurs parlons en de cette maudite baleine, soit disant plus intelligente et sensible qu'aucun humain ne le saurait être. Expliquez moi donc pourquoi, se font elles avoir comme des bleus, a chaque course poursuite ? Pourquoi vos esprits si philosophiques nous fournissent des discutions sur la pluie et les marées lorsque vous daignez communiquer.

Finalement ce film est un gâchis monstrueux qui ne s'arrêtera pas la mais qui reprendra en 2024 à mon grand dam.

Enfin bon ça passe pas le temps.