Il y à ceux qui sont nés ici, ont toujours vécus ici, dans la maison ou ils sont nés, dormi, seul, dans le même lit. Leurs plus longs voyages sont quand ils vont, une fois par an, à la ville qui est à 40km et s'y voient méprisés, "bouseux" comme jamais. Leur rêve serait de tout quitter, tout vendre, troquer leurs vêtements pour de la chemise blanche, sortir de chez le coiffeur, s'installer en terrasse, regarder, devant une Sangria, passer les jolies filles, en inviter une qui s'assiérait juste là à coté ou, plus simplement, quand ils payent une prostituée, ne pas se sentir mendiant.
Avoir de l'argent et vivre de ces vies qu'ils ont vu à la télé.
Puis il y à celui qui à joué sa vie, vécu plusieurs mondes, voyagé, essayé tous ses possibles jusqu'au jour ou il à cessé de courir, de chercher ailleurs. Il est arrivé a la certitude que seule une vie maîtrisée, enracinée est un réel pérenne. Il s'est installé là; "le Français"
C'est donc une guerre des rêves; et c'est sans pitié.
Le film, qui est en deux parties, aurait gagné en commençant par le femme seule, puis revenir par une astuce flash-back narrer celle du mari. Cela aurait offert plus de gamme au personnage de Marina Foïs qui se retrouve bien seule pour tenir le suspense après l'affrontement des mâles furieux et, de plus, n'à pas grand chose à exprimer. Le mystère de la femme seule en première partie aurait davantage nourri le suspense qui s'étiole en deuxième partie dans une tentative de message moralisateur "les femmes ont la sagesse" totalement hors sujet et qq peu stupide.
Dommage que ce ne soit pas allé plus loin dans l'expression des rêves et tourments de chaqu'un. On frôle la confrontation de violence avec, restant en suspend, la question "mais pourquoi sont ils si méchants".
Dommage que ce ne soit pas un film extraordinaire, y'avait tout pour! mais ça restera un quand même un bon film superbement interprété, surtout par les hommes. Les deux frères sont d'une justesse digne d'un documentaire .