Ce n’est pas chose aisée que de porter le nom de Cronenberg. Il y a désormais le fils sur le marché du film. C’est avec crainte qu’on s’en va voir ce premier film de Brandon Cronenberg. A cannes les avis sont mitigés, dans la salle aussi. On en sort déréglé.

Après un carton de début sans son annonçant « Antiviral » à la façon d’un Lars Von Trier, le film débute sur un homme, un employé de Lucas Clinic. Le but de cette clinique est d’inoculer aux gens des maladies de star. Les fans viennent donc en masse demander à se qu’on leur injecte la maladie prélevée sur le corps de leur star préférée. Les restaurants ne sont uniquement composés de cette à base de gènes de star.

Le film se décompose en deux grandes parties colorimétriques. La plupart des scènes se passe dans un univers blanc maladif, le tout est de faire ressentir au spectateur le côté clinique, déshumanisé du monde présenté.

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Charlouille
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le 15 avr. 2013

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