Caméra en retrait, plans séquences et ellipses mettent en lumière la lente et douloureuse métamorphose de Muriel (géniale-et le mot est faible-Emilie Dequenne) au fil de ses grossesses et surtout de sa vie avec Mounir qui, lui, se laisse peu à peu influencer par son médecin, père adoptif et sauveur jusqu'à n'être plus lui-même et rejeter sa femme, s'aveugler sur son état (comme tous, seule la mère de Mounir ouvre les yeux mais la barrière de la langue les empêche de s'aider, à l'image de cette... Lire la critique de À perdre la raison